Oui, je vais faire mes courses en slip si je veux.
Oui, oui, oui, oui, on vous entend:
En ce moment, c'est pas la joie.
Pourtant, et en relisant les proverbes, on peut peut être, et je dis bien peut être trouver un sens à cette crise qui n'en est plus une, tellement sa longévité lui ôte toute connotation de mauvais moment à passer.
Là, on en est plutôt au CDI de morosité.
Mais ne comptez pas sur moi pour verser dans la spirale des talons...
Non, non, non, non, entendez moi bien:
La seule vraie fatalité est le fatalisme lui-même.
Aussi, et je sais que c'est plus facile à dire pour certains que d'autres, et j'aurais tendance à dire pour nous tous, souvenons-nous en justement.
Avec peu de moyens, mais avec un peu d'astuce et d'espièglerie, nous pouvons inventer les choses.
Oui, j'écoute de la bonne musique le matin car cela hydrate mes tympans.
Oui, j'imagine la suite des films, des livres, et des événements.
Oui, en amour je me raconte des histoires à ne plus dormir du tout.
Oui je dessine la mode, peint la société et colle les utopies.
Oui, je vais faire mes courses en slip si je veux.
(Mais je ne veux pas et c'est tant mieux).
De l'avis général, il est temps de ré-inventer les codes, qui à force ont perdu leur couleur.
Et ce n'est pas en ce qui nous concerne par manque de moyens.
C'est avant tout une question de volonté.
Et si c'était ça le vrai luxe en ce début d'année:
Se donner la possibilité, au delà de tout, d'être le plus créatif possible.
Et ça, c'est Palace...
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illustration: détail des Très Riches Heures du Duc de Berry, mois de février.