Le Flamand Rose, un an après, à Bruxelles, dans une chambre identique
mais avec une vue royale et un point de vue très différent...
Les tribulations d'un Flamand un peu gauche échoué sur la rive droite.
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En Février, le Flamand Rose est d'humeur bissextile.
Genre il voudrait bien qu'on lui rajoute des jours pour bosser encore plus mais surtout pour se reposer un peu.
Ce n'est pas un petit mois de rien du tout auquel on ajoute vingt quatre heures tous les quatre ans qui lui permettra de rattraper le temps perdu, ou enfui, ou enfoui, ou caché quelque part dans la semaine des quatre jeudis.
Courir, marcher, courir, assis debout et parfois même on a le droit de se coucher.
Faire et défaire c'est toujours du travail.
Avec toujours une fenêtre ouverte sur la cour, et un oeil à jardin, pour voir tout ce qui se trame en coulisses.
Et il s'en prépare des choses.
Travaillez, prenez de la peine, c'est le fond qui manque le moins dit en substance la fable.
Le père dit ça à ses fils qui creusent la terre sans jamais rien trouver.
Et tout travail mérite salaire.
En vérité je vous le dit:
Un peu comme au bon vieux temps du pétrole, le Flamand Rose creuse bec et ongles, et s'il n'a pas de pétrole, les idées fusent et ne tarissent jamais.
Il vous aura prévenu.
Février 16, Paris:
- 5 février, Bruxelles: Une vraie pizza, une belle fresque antique et Barbra Streisand, SVP. Prego.
-Bon bin Ai Wei Wei en ce qui me concerne pour cette fois ce sera Aïe Nonw Nonw.
- Et me revient en tête cet air des Destiny's Child: No, no, no (yeah yeah yeah)...