L'homme de demain descend aujourd'hui dans la rue...
La Fashion Week, c'est comme les chansons (et pas que de Cloclo) à la radio: ça s'en va et ça revient.
Et cette semaine tout le monde ne parle que de ça, juste après les législatives qui ont monopolisé les conversations, et pas que sur tweeter.
Car dès le 27 juin, la semaine sera elle dédiée aux hommes, à ceux et celles qui les habillent, et celles et ceux qui aimeraient les voir se déshabiller dans les coulisses des défilés.
Mais étant donné que, comme la plupart des communs des mortels, je n'aurai ni le carton d'invitation pour m'asseoir entre Jack Lang et Jay Z, ni le pass VIP pour les soirées où il y a moins d'amateurs de mode que de passionnés des sports d'hiver (avec canons à neige), je me contenterai donc cette semaine d'observer, comme toujours, tel un ornithologue du dimanche, une semaine de drôles d'oiseaux, olibrius et autres grues cendrées paradant dans rues de Paris, claquant leurs talonnettes sur les trottoirs, ou jacassant autour d'un pavé saignant.
Et si cette espèce rare est loin d'être en voie d'extinction, elle ne souffre que rarement d'extinction de voix.
Et ça chante haut, fort, et souvent dans les aigus...