Incroyable, mais...vrai! (disait un présentateur télé du siècle dernier) : Voici donc le 20 ème épisode de cette intrigante et palpitante saga.
Elle revient comme une rengaine, comme un refrain avec ses rimes d'événements, et ses surprises de changements, avec ses couplets répétés et ses rencontres improvisées.
Et quelques disparitions notables, un génocide de sapins, et une épidémie de grippe aviaire plus loin, revoilà notre protagoniste en chair et en os, qui revêt son habit de lumière pour vous conter ses aventures pendant la douzaine écoulée.
Car si la vie n'est pas un long fleuve tranquille, la vie au bord d'un fleuve peut être à la fois trépidante et parfois même, osons le dire, connaître des moments de douceur...
Poids moyen et grands travaux :
La cardio en me voyant : Oulà, vous êtes en forme, vous!
Moi : Oui, j'ai perdu du poids.
Cardio : Combien?
Moi : Bah la dernière fois j'avais perdu six kilos et vous m'avez dit d'en perdre encore six, donc en un an ça fait douze kilos...
Si je dois encore une fois résumer, il n'y a pas de secret médical sur le sujet : beaucoup plus de marche, moins de sel, moins de sucre, moins d'alcool, moins de graisses, moins de kilos, moins de tension, moins de traitements, mais tout n'est pas gagné.
Parce que prendre soin de soi, le problème, c'est que c'est jamais vraiment fini. Plus les années avancent, plus les bobos apparaissent, augmentent, et parfois s'aggravent. Du sol au plafond, il y a du boulot, alors que l'année qui se dessine soit celle des grandes rénovations. Et je ne parle pas de mon visage qui se froisse, de mes cheveux qui grisonnent, de ma barbe qui blanchit. Ni de blanchiment de dents. Je parle de mon corps, de ses membres qui s'usent. Les contrôles et examens se suivent, se multiplient. Irrémédiablement.
À part ça, mon hypocondrie diminue à mesure que mes connaissances en biologie augmente. Si j'avais fait médecine, je n'en serais pas là. Au pire j'aurais pu faire infirmier, et prendre soin des autres, moi qui ne prends pas toujours soin de moi-même.
Je suis cependant fier du chemin parcouru (à pied) et je suis heureux d'être là pour en parler (avec mon coeur).
Et ce coeur bat non pas plus vite, mais certainement plus fort depuis un an, mais ça c'est l'effet Docteur Love...
Miracle de Noël et tourisme intérieur :
Tout s'est en quelque sorte joué un soir de Noël, un mini réveillon imprévu et presque improvisé sur un assis debout. Une soirée toute simple, mais qui a sans doute tout changé. S'en suivirent tant d'autres, des moments partagés lors de weekends enchantés, de vacances de rêve, ou de dimanches magiques. Des entrées, des plats, des desserts, tous succulents et variés. Des nems, une entrecôte maturée, des chicons au gratin, une salade au Maggi, un bagel magique, une margherita ou des crêpes au beurre salé. Des restos délicieux, des plats préparés avec amour, des pique-niques avec ou sans astres. Des bains et des couchers de soleil, des lunes pleines ou absentes, rouges ou qui se font porter pâles, des étoiles partout et surtout dans les yeux. Magie du koala découvrant une branche d'eucalyptus (c'est juste un exemple)...
Car le vrai miracle, c'est sûrement celui-là : Se sentir beau dans le regard de l'autre. Se sentir pas un autre, mais une meilleure version de soi.
Rester soi-même (phrase conne comme la lune) ça ne veut rien dire du tout : On a pas le choix. Mais tenter d'évoluer, de s'améliorer, de bonifier, c'est beaucoup plus facile quand on a quelqu'un qui rend tout possible, qui rend tout facile, qui rend tout plaisant.
Je me sens libre d'être moi entièrement : parfaitement imparfait, gauche et sensible, viril et tendre, inquiet et rassurant, con et intelligent, solaire et lunaire.
Tu es mon soleil et ma lune, tu es ma bonne étoile...
Neige sur l'écran et réalité sans télé :
Cela fait maintenant quelques années que je ne regarde plus la télé, ou très sporadiquement. Quelques infos, quelques docs, et des extraits glanés sur Youtube. Peu ou pas de fictions.
Des trucs que j'aimerais voir, mais hors de question de payer. Comme la saison 3 de White Lotus par exemple : pas vu. Comme The House of the Dragon, dont j'ai raté la saison 2 alors qu'on annonce déjà la saison 3. La liste est longue de ces émissions et fictions que je ne regarde plus. Parfois j'aimerais bien faire une liste au Père Noël, mais ce système d'abonnements ne me convient décidément pas. Je suis donc privé de RHOBH, de RPDR, et de toutes les voyelles entre les deux. Ça ne m'empêche pas à l'occasion de regarder un épisode de Koh Lanta en mangeant une quatre fromages. Mais c'est rare...
Cette allergie s'étend jusqu'au réseaux soucieux. De plus en plus soucieux, de moins en moins fun. Facebook compte ses morts. Instagram compte ses dividendes. X....no comment (je n'y suis plus). Tik Tok conte c fot d'ortograve.
Bref, j'y passe un temps de plus en plus bref. Une pub, un mort, une pub, un chat mort, une pub, une célébrité RIP, etc...
Et c'est sûrement mieux comme ça. Je passe plus de temps dans la réalité. Pour quelqu'un qui a toujours aimé la fiction, en écrire, en jouer, la mettre en scène, c'est paradoxal, mais d'un autre côté c'est certainement salvateur.
Le monde réel, qui est de plus en plus effrayant, et ressemble de plus en plus à une saga belliqueuse, ce même monde regorge de sources d'émerveillements, de rires et de surprises en tous genres.
Je vais quand même envoyer ma wishlist, on ne sait jamais...
Note pour plus tard : Ne pas trop jouer à Monopoly Go!, ce n'est pas la vraie vie. Même si on peut toujours croire au Père Noël...
Le pouvoir des boules et la magie des emballages :
Vous le savez déjà, si vous suivez mes aventures, Noël est depuis quelques années devenu comme Pâques : précédé d'un calvaire, mais en 24 stations. Et je ne parle même pas du Nouvel An, relégué aux oubliettes depuis belle lurette.
Cependant, cela ne m'empêche pas de reconnaître les effets positifs d'un sapin bien décoré. Je pourrais d'ailleurs passer des heures à regarder une guirlande clignoter, cela m'apaise.
Donc une seule consigne pour le fameux déjeuner déco sapin/ Idées cadeaux entre amis :
Un sapin récapitulatif, retraçant vingt ans de boules glanées années après années, rétrospective dorée, argentée ou cuivrée, brillante et colorée, cette année un mot d'ordre : on dépareille.
Et me revient cette image de la crèche que je faisais enfant avec mes playmobils. J'étais si fier, si joyeux, si insouciant.
À Noël, tout ce qui compte, c'est l'histoire que cela raconte.
Un peu comme pour les cadeaux, plus personne ne dépense autant qu'il y a vingt ans, le tout c'est de bien emballer tout ça. Plus le noeud est gros, plus la couleuvre passe.
Mais comme vous n'avez rien perdu de votre esprit de chien de traîneau, vous direz à vos amis :
- C'est très simple: pour le sapin les trois thèmes sont : Wicked, mais attention, le 2. Notre Dame de Paris. Et les années 90. Les trois ensemble, c'est encore mieux.
Qu'ils se démerdent avec ça. Et pour les cadeaux, c'est encore plus simple: le boycott obligatoire des sites de fast fashion, fast conso, fast tout quoi!
On veut du slow, du fait main, du circuit court, ou rien du tout! On misera tout sur le paquet, qu'on aura évidemment fait sois même entre trois et cinq heures du matin, éclairé à la bougie.
Sans foie gras ni trompettes :
Toujours pas de Noël en famille, nous lui préférons le joli mois de mai, son spaghetti façon Mamy ou ses brochettes façon barbecue. Principal avantage : garder la ligne.
Comme répété maintes fois précédemment, certains événements indépendants de notre volonté ont eu raison de notre envie de nous réunir en cette période où certains membres brillaient plus par leur absence que certains anges accrochés aux branches.
Du coup, je serai pour ma part guest star dans une autre famille. Et pour le repas, il sera vegan. Encore une chouette première, après le réveillon surprise et enchanteur de l'an passé.
Ce sera donc sans dinde ni chapon, sans chichis ni flonflons, sans parents ni Tonton.
Sans Eurostar, sans Terminus nord, sans gare du midi et sans suite "Vanessa Paradis" .
Cela ne m'empêchera pas de penser à mes proches, mes bras, mes jambes, et mes sept merveilles du monde (et leurs miniatures).
Et au petit matin, un café de Noël (au balcon?) et une galette (de Pont-Aven?) pour célébrer tous ceux que j'aime.
En résumé :
Qu'on soit marron sans dinde ou téléphage sans écran,
Médecin sans diplôme ou milliardaire sans argent,
Qu'on soit cuisinier sans baguette ou musicien sans brochette,
Infirmier sans recette ou magicien sans trompette
Miss Belgique sans parure, cathédrale sans toiture,
Sapin sans dorures ou père noël sans ordures,
Qu'on soit chevalier sans peur ou divorcé sans reproches,
Influenceuse sans portable ou drag queen sans sacoche,
Qu'on soit grand place sans crèche ou petit esprit sans naïveté,
Touriste sans ses cartes ou gambler sans ses dés,
Coeur rock sans tatouage ou Pizza sans quatre fromages,
Policier sans maquillage, ou koala sans corsage,
Qu'on soit repas sans sel, princesse rebelle,
Parisien de Bruxelles, sonneur de la plus belle,
Traîneau sans reines, sportif sans élan,
Vampire sans canines ou licorne sang pur sang,
Qu'on soit sans gêne entre amis ou famille sans Rémi,
L'important c'est de faire avec, à défaut de faire sans,
De resserrer les liens du sang, ou ceux qu'on a choisis.
Tant qu'on est avec ceux qu'on aime, en pensées ou physiquement,
Noël est magique, si on y croit vraiment...
Je vous embrasse tous sur la bouche et sous le gui,
Les Grinchs, les Ephalbas, les Shreks et les Fionas aussi,
Bref, toutes et tous ceux et celles,
Qui se font porter vert pâle quand vient Noël...
PS : Happy Birthday, Toi.
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