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2010-04-29

L'Album du moi: Goldfrapp/Head First





J'ai foncé la tête la première.


Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore Goldfrapp, voici un résumé des précédents épisodes:
C'est l'histoire d'Alison Goldfrapp, une chanteuse à la voix tantôt cristalline, tantôt métallique, qui avec compère son Will Gregory , chante du haut de sa "Montagne de Feutre" (???), en mangeant une "Cerise Noire", rêvant d'une "Supernature" appuyée contre le "Septième Arbre".

L'Anglaise (qui en a parfois) revient donc pousser la chansonnette, avec des comptines genre "on ne me la fait pas, ce coup-ci"...

2010-04-26

Us et Coutumes: La magie du barbecue





Il y a un truc mystérieux qui rouille au fond du jardin, entre les orties et les rosiers desséchés.
Comme les restes d'une soucoupe volante qui aurait atterri l'été dernier dans votre jardin.
Aucun survivant à bord, à en juger par la quantité de cendres dans l'habitacle.
Et avec les premiers gazouillis de l'année (mouettes exceptées), vous vous sentez irrésistiblement attiré vers cet objet roulant non identifié, comme Ulysse l'était en son temps par le chant des sirènes.
Une envie irrépressible d'exhumer cette carcasse, et d'inviter quelques bons amis à venir sacrifier des merguez sur cet autel singulier...

2010-04-20

Modes et travaux: The Frange Girl



En avoir une ou pas?
That's the question.
Depuis des millénaires, combien de femmes, françaises ou non, ont eu affaire et à faire face à ce dilemme.
Car si certaines figures historiques portent haut la chienne, de Louise Brooks à Mireille Mathieu, d'autres hésitent encore à faire front.
Et on comprend.
Car dans les années folles, la frange prenait une réelle signification, dans une coupe garçonne révolutionnaire et vindicative, tendance la femme s'émancipe enfin.
Pareil dans les années soixante où une nouvelle fois la femme se défait de sa gaine et de sa lingerie pointue, pour réaffirmer sa libération.
Les ancêtres des "Chiennes de garde" en quelque sorte.
La chanteuse Nico avait beau dire "Here she comes, you better watch your steps...", c'était bien elle la "Femme Fatale".
Aujourd'hui c'est plutôt une affaire de goût et de mode.

Il n'empêche, une fille à "fringe", une "frange" girl, franche ou pas french, Jane B. ou Charlotte G., ce n'est pas une fille comme les autres.
Sans faire de généralités, c'est en général une colonelle.
J'entends par là, une fille qui a de la trempe, et qui n'hésite pas à ruer dans les brancards et à suer dans les tranchées.
Et en même temps, c'est une coquette qui use non sans malice de son fer à lisser.
Une fille qui a du chien, mais qui aboie plus qu'elle ne mord vraiment.
Ou une timide qui dissimule sous son rideau capillaire, une sensibilité, une créativité et un esprit, qu'elle préfère distiller au compte gouttes plutôt que de la répandre.
Bref c'est ce que je disais, c'est potentiellement tout le monde et en même temps pas n'importe qui.
Pourquoi en parler alors, me direz vous?

C'est que je voulais peut-être distinguer ces filles qui se distinguent.
Les filles frangées restent une frange, un groupuscule qui consciemment ou pas, véhiculent une certaine idée de la femme, de la femme affranchie.
Qu'elles soient Jolie Marceau ou Ugly Betty, Moss ou Binoche, Lio, Wanda, ou Helena, Bruna Rosso ou Burki, Beth Ditto, Bjork ou encore Beatles voire Oasis ou même ABBA, hommage donc à toutes franges qui ont franchi le pas, avec un franc succès ou pas.
Le gang des franges sévira encore de nombreuses années, en France, en Navarre, de Waterloo à Stockholm et de la perfide Albion au Royaume de Danemark.
To fringe or not to fringe...


illustration: couverture de Vogue vintage.

2010-04-15

A mon avis: "Accords" enthousiasmants


Je n'ai pas pour habitude de parler sérieusement, et sans aucune ironie.
Je fais ici une exception sur le ton, à mis chemin entre le fan de Sheila qui rédige son fanzine et la Gazette de Bouchons-les-Abbesses.
J'assume.
Mais je voulais juste ici vous faire part de mon enthousiasme suite à la représentation de "Accords", au Théâtre de la Bastille, à Paris, donc.
Ce n'est que mon avis, mais je n'en ai qu'un, à priori.

Bien que n'ayant pas lu le dépliant (je n'aime pas trop "savoir avant de voir"), j'en ai ressenti toutes les démarches, avec une intensité et une émotion que me procurent rarement la danse.
D'abord dans le rapport à la musique ou dans le fait de casser les codes du spectacle dansé:
Tout d'ailleurs commence dans le silence, la musique venant se greffer sur les corps en mouvement, sur les respirations des acteurs.
On considère donc d'abord des humains, avant qu'ils ne deviennent des figures.
Les schémas classiques sont ainsi "malmenés" tout du long.
La lumière entre très vite dans la danse, s'amusant et agissant comme un vrai personnage, et ce jusqu'à la fin.

Ensuite par le choix éclectique des musiques et des sons, qu'on nous balance comme par surprise et qui nous balancent, nous chahutent, nous emmènent.

Enfin et surtout dans les rapports de confiance installés entre les danseurs.
Ceux-ci prennent littéralement appui les uns sur les autres, par le corps et le regard.
Oscillant en permanence entre l'expression individuelle et la dynamique de groupe, changeant continuellement d'axe, ils évoluent tour à tour tels des foules en liesse, des vagues qui charrient, des amants qui hésitent, des animaux étranges, des végétaux vulnérables, des organes en ébullition ou des natures mortes.
Car ils se figent aussi, comme pour briser une nouvelle fois toute systématique.
Beaucoup de peintures me viennent à l'esprit, de Delacroix à Jérôme Bosch, sans que je puisse vraiment les reconnaître, car à la seconde d'après, mon imaginaire est emporté par une autre déferlante.
Puis vient un autre "pas de trois", où le mouvement devient un don, un acte de guérison.
Avant que cette émotion ne soit une nouvelle fois balayée par le vent, les sons, les respirations, les êtres bien vivants.
Je pense "gymnopédies" de Satie.
Quelques minutes plus tard, au milieu des cris et des gazouillis, j'en entends les premières notes.
Le groupe repart ensuite de plus belle, réinventant d'une certaine manière, à la fois sans prétention, presque accidentellement, le mot "troupe" et le mot "ballet".
Je devrais sans doute nuancer cet avis, histoire d'avoir l'air intelligent, mais hier soir, c'était plutôt ailleurs que cela se passait, bien heureux que j'étais d'échapper un moment à mes cellules parfois trop grises.

Si vous avez l'occasion de voir ce petit bijou ludique et bouleversant (encore une fois ce n'est que mon avis), courez les voir courir...


Accords
une production ZOO
Conception et réalisation Thomas Hauert
Création lumières et scénographie : Jan Van Gijsel

Desing sonore et musique originale: Peter Van Hoesen

Costumes: Own

Photo: Filip Vanzieleghem

Danse présentée par Thomas Hauert, Sara Ludi, Zoë Polluch, Albert Quesada, Gabriel Schenker, Samantha van Wissen et Mat Voorter.


Jusqu'au 18 avril au Théâtre de la Bastille.
tel: 01 43 57 42 14

le 30 avril à l'Arsenal à Metz

le 5 mai au Festival Les Météores-Le Volcan au Havre

2010-04-13

Le Courrier des lecteurs: Spécial "Mots clés" (part 1)

François-Alban de la Broutte-Chevreuse,
attaché de presse et responsable de la communication
(officiellement bénévole):

Bonjour à tous.
Etant donné le peu de mails toujours plus nombreux que nous recevons à stephanecustersdeprofil@gmail.com, nous nous sommes intéressés aux sujets qui vous préoccupent vraiment.
Via notre outil statistique, nous avons sélectionné quelques uns des mots clés (véridiques) qui vous ont amenés sur le blog, et dans le souci de mieux répondre à vos attentes, Stéphane parlera aujourd'hui des domaines encore inexplorés sur cette page.


Certain(e)s par exemple se demandent comment "se déguiser en Sue Ellen" pour leurs soirées costumées...

2010-04-12

Les Favis: L'heure est à la répression?



Mais que fait la fashion police?

On vous avait pourtant prévenus.
(voir "Favis: les gestes qui sauvent")
Malheureusement, les campagnes de sensibilisation et de prévention n'ont pas été efficaces.
Ce week-end fût noir en termes d'accidentés de la mode.
Il a suffit que le soleil darde ses premiers rayons, pour que les Favis (fashion victims, on ne le redira plus) pointent quant à eux leurs habits de lumière...

2010-04-10

Modes et travaux: Mon livre d'images (1)



Voici mes aventures à Paris, Bruxelles, et au pays des merveilles.
Vous pourrez les suivre en même temps que moi dans mon livre d'images.
Cliquez sur la photo pour mieux voir.

Aujourd'hui: Edwige dans l'herbe, 2009.

Montmartre.
Fin de soirée d'été.
Il y a eu une averse un peu plus tôt.
La jolie Edwige joue avec un bâton dans les herbes mouillées.
J'adore ses bottines, offertes ce jour là par Juliette.
Ses jambes sont impeccables. Magnifiques.
Je ne la connais pas bien, donc je décide de ne pas photographier son visage.
Je le sais à présent, j'aurais pu.
J'aurais peut être dû.
Mais la photo me plaît beaucoup.

2010-04-03

John Forsythe: 1918-2010







Si aux Usa, il fût connu bien avant cela (il a tourné avec Hitchcock), et notamment pour la voix de Charlie dans "Les Drôles de Dames", ici c'est surtout pour son rôle de Blake dans "Dynastie", que John Forsythe nous dit quelque chose.
Je veux dire aux plus âgés d'entre nous...

2010-04-02

Britanny: Tome 2 épisode 14 part two

Voici donc le tant attendu épisode final de cette pathétique et haletante saga.
Mais que les fans de Brit se rassurent, elle reviendra bientôt pour de nouvelles mésaventures.
Cliquez pour une meilleure lecture.
Attention: désormais, vous retrouverez tous les épisodes et toutes les infos sur Brit sur son blog:

http://leblogdebritanny.blogspot.com/























2010-04-01

Ne riez pas: C'est Charme




Vous l'aurez sans doute déjà compris: je ne suis pas un grand fan du mois d'Avril.
Un mois qui commence par une mauvaise blague.
(Voir Ne riez pas: C'est le premier avril)
Un mois où un dicton vous exhorte à vous habiller chaudement, alors que vous n'attendez qu'une chose, c'est l'inverse.
Mais comme vous le savez aussi, je suis d'un naturel optimiste, tendance bisounours, et je m'en voudrais de condamner ainsi 30 jours dans l'année, attendant bêtement que ça passe.
Naïf certes, mais pas ridicule.
Si. Ridicule, mais pas peureux.
Si. Peureux mais pas sot.

Et quand je suis tombé sur cette pin-up, au détour d'une vespa, qui dans son itsi bisti, tini wini, tout petit bikini, semblait me narguer genre "Avril? Même pas peur!", je me suis dis: réagis!
Il existe forcément une alternative pour les avrilophobes qui veulent se réconcilier avec les dictons de mauvaise augure et les canulars de mauvais humoristes.

Je me suis alors rappelé qu'avec mon amie Fanny, lors d'obscurs travaux créatifs, nous nous étions intéressés au calendrier républicain.
Et depuis le 21 mars, nous sommes dans le mois de Germinal.
Et aujourd'hui, 1 avril, le jour s'appelle "Charme".
Ca sonne déjà beaucoup mieux.
(Pour rappel le Charme est un arbre. Bin oui, bin bon.)
Germinal, donc, comme son nom l'indique, désigne l'époque de la germination.
Bref: ça commence à pousser.
Et force est de constater qu'après un hiver poussif, on se pousse pour profiter des première chaleurs = plus de cinq degrés.
Vu le climat économique, l'ambiance était de fait d'avantage à Zola, Pierre Bachelet, et leurs corons qu'à Zizi Jenmaire, Pierre et Vacances, et leurs cours d'aqua gym.

Germinal est donc le mois où tout pousse, tout germe, tout fleurit.
Où il est n'est plus temps de réfléchir autour du pédiluve, et de songer à se lancer dans le grand bain.
Bref, on passe à l'action.

Alors plutôt que de noyer le poisson, le mieux c'est encore de le pêcher.

Après tout qu'est ce que je risque aujourd'hui?
Avaler une couleuvre?
Avoir la goutte au nez?
Me faire avaler par une baleine?

Enfin, me vint dans les oreilles cette chanson de Bourvil, à savoir "Jonas et la baleine", qui disait en substance:

Jonas chantait de la calle au tillac
car il était marin
Jonas avait plus d'un tour dans son sac
Car il était malin.

Tayoooo, tayoooooo!


En résumé: on oublie les dictons, on ignore les blagues à deux balles, on écoute Bourvil, on relit Zola, on part à la pêche, on se jette à l'eau, on fait des photos de charme, et on mange du poisson.
Sot, mais malin.