Se sauve qui peut encore voler...
Ne nous lançons pas dans des exposés poussifs sur cette fête/acte de grâce qui commémore les guerres indiennes de l'autre côté de la rivière atlantique.
Pour la reconstitution historique, je vous renvoie au documentaire ci-dessous extrait de La Famille Addams.
Moi je suis juste tombé sur cette photo de l'an dernier, réalisée avec une appli dont j'ai déjà oublié le nom.
Ne confondons pas traditions et effets de mode.
Mais, justement, il fallait bien évoquer cette fête avant les fêtes, qui contrairement à Halloween (lire Ne riez pas c'est Halloween et C'est Halloween jour +1), a du mal à traverser l'océan, telle une dinde un peu trop fourrée...
Pourtant, il s'agît à l'origine d'une fête chrétienne, célébrée par les nouveaux colons.
Et en parlant de colon, c'est une nouvelle fois la dinde qui souffre de gavage.
Pas étonnant donc que les oiseaux (on en reparle demain dans les Carnets du Flamand Rose) fuient à l'automne, car entre la chasse, et les fêtes de fin d'année, où les volailles sont gavées, fourrées, engraissées jusqu'au foie, c'est se sauve qui peut encore voler.
Il y a donc une raison économique: c'est cheap cheap par rapport au caviar (lire par ailleurs: Sauvez une dinde!).
Un besoin de faire des provisions pendant l'hiver, symbolisé par la farce aux marrons, figues, et l'ensemble du garde manger introduit dans l'arrière train du volatile comme dans le coffre bourré d'une voiture un jour de départ en vacances.
Il est donc bien question ici de faire bombance, et beaucoup moins de partager ou de se faire pardonner.
Mais si une bonne indigestion est le prix à payer pour quelques bonnes intentions, voire actions...
Sur cette terre, ça ne peut pas faire de mal.
Sur cette terre, ça ne peut pas faire de mal.
Enfin, si à une mouche si on la confond avec une dinde...
Lire les autres Ne riez pas.
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