Maman, j'ai encore raté le président...
Que faire un samedi soir quand c'est pas nuit blanche mais qu'on est fatigué quand même, qu'on est pas une star mais qu'on a pas envie de danser avec elles?
Regarder les premiers épisodes de Hostages, la nouvelle production de Brucheimer (Les Experts: Monde).
La raison principale?
L'actrice (elle aussi) Toni Colette, qui de Muriel's Wedding à la série Unidted States of Tara, en passant par Little Miss Sunshine, fait un parcours aussi schizophrénique que réussi.
Le Pitch?
Ellen Sanders, chirurgienne contrainte de rater son opération sur le thorax du président, pour sauver sa famille retenue en otage.
Oui sauf qu'évidemment rien n'est parfait, même aux US:
Derrière les murs de la villa tout droit sortie du quartier de Maman, j'ai raté l'avion, rien ne se passe comme prévu...
Si la déco parfaite et le chien vont bien, le mari a une aventure avec sa secrétaire, la fille est enceinte et le dernier doit du pognon à un méchant dealer.
Jusque là, rien de méchant, justement, me direz vous.
Mais même les méchants ne le sont pas vraiment , en fait.
Mon papa à moi, est un gangster:
Duncan Carlisle alias 1(qui a les yeux bleux husky de Dylan McDermott) n'est pas un chef gangster ordinaire.
Négociateur du FBI à la ville, il est animé par une juste cause (qu'on ne connaît pas encore mais qu'on se doute que ça a un rapport avec sa femme qui est mourante à l'hôpital).
Papa d'une petite fille, l'assassinat du président est pour lui une histoire de famille tout autant que de bien commun.
2,3 et 4 (la fille) , ses sbires, vont eux aussi tomber la cagoule pour se révéler plus humains que prévu.
parce qu'au départ tout devait être plié en 24h (sic).
Mais Toni a plus d'un anticoagulant dans son sac pour retarder l'opération et l'échéance, donc.
Maman, j'ai encore raté le président:
Et le problème est un peu là.
Si cette histoire originale aurait fait un thriller correct, on peine à imaginer comment ils font passer l'hiver.
Le changement de plan et l'implant d'un gps dans les otages n'y fait rien.
On voit mal comment ils peuvent à quatre maîtriser une famille entière, et une enquête en cours, même avec les appuis politiques en interne.
On voit mal comment ils vont ainsi cohabiter sur une table à rallonges qui n'irait pas avec l'étagère de jolis vases en verre coloré.
On voit mal comment Hellen va en même temps sauver le premier patient du pays, et épargner sa famille.
On joue au docteur?
Tout ça bien évidemment sans souffrir du syndrome de Stockholm, qui consiste pour rappel, à tomber éperdument amoureuse de son sexy tortionnaire.
Se serait sans doute trop se rapprocher du territoire de Homeland.
Mais qu'on sent venir quand même gros comme une villa dans la banlieue de Washington.
Reste donc un véritable enjeu: comment la talentueuse Toni Colette va-t-elle se sortir de cet imbroglio?
A suivre, donc...
Ce blog participe aux Golden Blog Awards, catégorie Lifestyle.
Merci de voter si le ♥ vous en dit.