L'été touche à sa fin, et on a pas envie. On veut chanter "Never ending summer"" et pas "Rentrons sous la pluie".
Qu'à cela ne tienne, après un été placé sous le signe du Flamand Rose, on va vous en faire voir de toutes les couleurs...
Mais tout d'abord, permettez-moi de m'adresser à vous chers lecteurs fidèles, infidèles, polyamoureux et tout ce qu'il y a au milieu.
Je veux une nouvelle fois vous remercier d'avoir fait un détour pendant vos vacances dans le labyrinthe que je construit depuis bientôt 20 ans (arf). Je ne parle pas souvent chiffres parce que cette niche dans la niche de la niche du trou de souris sur la toile n'a pas forcément vocation de faire dans le nombre, puisqu'après tout je ne suis pas un numéro, je suis un homme libre.
10 k en août, c'est peu, ridicule, et vulgaire en même temps dans le langage des influensuceurs.
Mais je suis content quand même. Même si c'est le hasard, l'ennui, ou ma plastique de rêve qui vous attirent dans les dédales : De Profil, même si c'est parce qu'il s'abattait des pluies torrentielles ce jour-là sur votre lieu de vacances, même si vous êtes repartis aussi vite en vous disant "qu'ai-je lu?", et même, même, même si vous êtes un bot : vous toutes et tous les bienvenu.es.
Parlons donc maintenant ce qui nous attends dans les deux mois à venir, et pas que des prévisions météo.
Nous sommes deux mois et demi après le solstice d'été, ce qui veux dire que les nuits sont plus longues et plus fraîches, les aubes plus électriques, et les soirées en terrasse plus rares.
Mais nous allons tenter de prolonger l'été jusqu'à son dernier souffle chaud:
Avec des histoires qui sentiront le sel sur la peau et le sable entre les orteils. Avec des musiques qui nous rappellerons un baiser fougueux échangé en sueur sur la piste de danse de la Siesta. Avec la mer du nord pour dernier terrain vague. Avec des images en trompe l'oeil pour tromper l'automne, lui faire croire qu'il est en avance (ce qui est déjà vraiment le cas), et lui dire qu'on veut notre never ending summer 25.
Ne rangez pas tout de suite votre indice 50, et venez me lire avec vos lunettes de soleil. On va jouer ensemble que l'été n'était pas fini, et qu'on gardait un joli hâle dans le coeur.
Bonne fin d'été à vous,
Stéphane.
* Ce collage illustrait l'article Ne riez pas, internet a vingt ans publié en 2014.
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