Hollysiz, de profil: American History XY
Bon, on vous passe le couplet sur l'atavisme et la question qui s'en va et qui revient comme une rengaine:
Est- il plus ou moins facile de réussir quand on a des ascendants familiaux et des gênes dominants dans le show business?
Il y a sûrement des tas d'exemples à charge et autant à décharge.
Et dans le fond, on s'en fout un peu, à la ruche: à la fin de la journée, on jugera sur pièce le boulot d'une abeille ouvrière.
Hollysiz, en téléchargement gratuit sur iTunes cette semaine avec Better Then Yesterday, a pourtant choisi de ne pas éluder le problème, d'assumer et plutôt d'en sourire, quitte à balayer d'un revers de mèche blonde les manchettes d'articles...
Cette sacrée soeur de... a en effet appelé son album My Name Is, comme pour dire je ne suis pas celle que vous croyez.
Sans renier ses origines illustres - entre les Cassel et Hollywood, c'est une longue histoire puisqu'avant d'avoir un Big Brother, elle avait déjà un American Dad- dans le premier single Come Back To Me, French Sista mise plutôt sur le physique (elle pourrait être la fille de Barychnikov et la belle fille de Carrie Bradshaw).
Dans une lumière extraite de American Gigolo, la blondie se déhanche sur un rythme atomic et avec un débit très Harry.
Elle ne se ménage pas et pour tout dire déménage dans le studio de Taratata qui aurait déjà déménagé, ambiance work in progress.
Sa voix est plus proche, puisqu'il faut toujours faire des comparaisons, du Oh! de Micky Green (quelqu'un a des nouvelles?) que de Kim Wilde et son autre rêve américain.
Je ne parle pas de cette filiation avec la blonde british par hasard: Better Then Yesterday montre une couleur plus époque rock loin d'être inintéressante.
De quoi en tout cas chercher à en savoir plus, non pas sur son arbre "génial? logique!", mais sur la suite de ses aventures.
Vivement tomorrow, donc...
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Bonus: le clip de Come Back To Me