Je veux la même combi.
Et les mêmes rêves.
Mais parfois le bateau ivre prend des chemins détournés.
Donc, hier soir, un pote me disait qu'il était né le même jour qu'Arthur.
Et il me parlait aussi de ses rêves, de ses perspectives d'avenir.
Suis donc allé voir au hasard comme lui sur wiki voir qui était né le même jour que lui.
Et dans la liste, entre Snoop Dog, Danny Boyle, Bela Lugosi et un roi de Pologne, je suis tombé sur Julie Payette, dont j'ignorais jusqu'à aujourd'hui l'existence...
Il faut dire qu'on est pas voisins.
Et que nous ne fréquentons manifestement pas les mêmes clubs.
La montréalaise a en effet rejoint le cercle très privé des "hommes et femmes qui ont une photo d'eux avec la planète bleue en arrière plan".
Pour sûr l'Azur noir, elle connaît.
Moi j'ai le vertige en regardant le ciel trop longtemps.
Et je ne vous parle même pas des étoiles.
Je ne vais donc pas m'appesantir sur sa carrière, ses prouesses et ses médailles éblouissantes.
Mes seules expériences en termes d'astronomie, se limitent au jour où j'ai eu des paillettes (c'est amusant, sortez!) dans les yeux, celui ou tout le monde a regardé l'éclipse sans se cramer l'iris, le jour où j'ai caressé un ewok à l'avant première du "Retour du Jedi", et bien sûr cette mission d'une semaine d'achats compulsifs dont le montant a effectivement atteint des sommes astronomiques.
Elle elle a une belle photo avec un casque et une combinaison.
Moi, la photo la plus proche que j'ai de la sienne, c'est l'un de ces horribles clichés scolaires, où le cou tordu et la tête penchée, on s'efforce de sourire la bouche fermée quand on a perdu une dent de lait, sur un fond d'une laideur indescriptible avec pour seul casque, les cheveux peignés jusqu'au sang, et un sous pull rempli d'électricité statique.
Elle s'est "envoyée en l'air", dans la joie et la décontraction, quand moi je cherchais l'amour dans douleur et la contrition (je suis guéri depuis, Dieu merci).
Elle a pris son envol, à la sueur de son front, quand moi, pendu à un câble grossier, je volais péniblement et plein de sueurs froides (lire On est sans nouvelles de David Copperfield).
Ecrivait-elle, comme moi, des poèmes dépressifs à 17 ans, sans savoir qu'au même âge, Rimbaud avait déjà écrit la même chose, en mieux?
Sans doute, non.
Loin, loin, loin de moi l'idée de dire que cette femme n'a pas l'âme d'une poétesse.
Mais ce qui nous différencie sans doute à jamais, c'est que si mes desseins sont parfois trop grands pour les vivre, elle les a sans nul doute été "au bout de ses rêves".
Et moi qui voulait citer Arthur.
Si l'idée même de me retrouver dans une navette spatiale suffit à me couper le souffle, je dois dire que d'avoir lu sa biographie ce matin, est une source d'inspiration.
Un propulseur de volonté.
Le genre d'exemple qui peut toujours servir, vous le savez, avec moi toutes les méthodes sont bonnes quand il s'agit de booster, justement.
Bon anniversaire Julie (et Olivier).
PS: Mon blog est "candidat" aux Golden Blog Awards, dans la catégorie Lifestyle.
Merci de voter si le coeur vous en dit...