Les Lois de la Création sont impénétrables...
On ré-invente au mieux.
Reste que la polémique enfle aussi vite que le buzz qu'a fait la nouvelle pastille de Canal, qui fait les beaux jours du Grand Journal.
"Bref" est donc soupçonné d'avoir purement et simplement pompé son concept sur une scène du film "Les Lois de l'Attraction".
La dite séquence est visible sur Youtube, mais vu l'aspect cul et cru, je m'abstiens de tout lien.
A vos google search.
J'avais moi même vu le film en 2002, et j'avoue qu'en voyant "Bref", ça ne m'avait pas sauté au yeux.
Après vision, on ne peut cependant nier une "filiation", si involontaire soit-elle...
Alors innovation ou inspiration, plagiat innocent ou hommage inconscient?
Et puis j'ai pensé aussi au film de Cédric Klapisch, " L'Auberge Espagnole", sorti quasi en même temps (2001, je crois), et qui présentait une dynamique similaire, tout au long du film.
Mais pareil, ces souvenirs s'étaient nichés quelque part dans mon cerveau.
Et c'est là la clef du problème justement.
Et peut-être aussi celle de tout succès.
La conjonction entre plusieurs facteurs de manière synchronisée chez le public, faisant appel à la fois à la mémoire immédiate qui fait "l'air du temps" et à l'inconscient collectif provoquant une adhésion de type "déjà vu".
Du neuf et du familier.
Et le fait d'avoir décliné le procédé, sur le quotidien qui semble passionner toujours autant les français, reste une bonne idée quand même.
Le tout sera de déterminer (s'il y a lieu) si le plagiat concerne en fait la forme ou le fond, ou le fond et la forme conjugués.
Mais il ne faudrait pas non plus qu'on ne puisse plus parler de ski sans être taxé de copier les bronzés, de parodier les séries fleuves américaines sans se prendre "Le Coeur a ses Raisons" dans les gencives, ou de pousser la chansonnette sans avoir Glee qui vous colle un procès et un smoothie dans la gueule.
Bref, la question reste vaste, et ouverte...
Bonus: Bref, un jour Beyonce a eu un "Déja vu" grâce à Anne Theresa de Keersmaeker.
La dite séquence est visible sur Youtube, mais vu l'aspect cul et cru, je m'abstiens de tout lien.
A vos google search.
J'avais moi même vu le film en 2002, et j'avoue qu'en voyant "Bref", ça ne m'avait pas sauté au yeux.
Après vision, on ne peut cependant nier une "filiation", si involontaire soit-elle...
Alors innovation ou inspiration, plagiat innocent ou hommage inconscient?
Mais pareil, ces souvenirs s'étaient nichés quelque part dans mon cerveau.
Et c'est là la clef du problème justement.
Et peut-être aussi celle de tout succès.
La conjonction entre plusieurs facteurs de manière synchronisée chez le public, faisant appel à la fois à la mémoire immédiate qui fait "l'air du temps" et à l'inconscient collectif provoquant une adhésion de type "déjà vu".
Du neuf et du familier.
Et le fait d'avoir décliné le procédé, sur le quotidien qui semble passionner toujours autant les français, reste une bonne idée quand même.
Le tout sera de déterminer (s'il y a lieu) si le plagiat concerne en fait la forme ou le fond, ou le fond et la forme conjugués.
Mais il ne faudrait pas non plus qu'on ne puisse plus parler de ski sans être taxé de copier les bronzés, de parodier les séries fleuves américaines sans se prendre "Le Coeur a ses Raisons" dans les gencives, ou de pousser la chansonnette sans avoir Glee qui vous colle un procès et un smoothie dans la gueule.
A ce compte là: "Scènes de Ménages", ce n'est rien d'autre que "Trois gars, Trois Filles, dont la Soeur".
Les lois de la création sont impénétrables.
Bref, la question reste vaste, et ouverte...
ps: Mon blog participe aux Golden Blog Awards dans la catégorie Lifestyle. Merci de voter si le coeur vous en dit...
Bonus: Bref, un jour Beyonce a eu un "Déja vu" grâce à Anne Theresa de Keersmaeker.