Stéphane Custers se la houppette, grave...
Vous comprendrez facilement qu'en Belgique, on est nourri au Tintin comme au biberon (de bière).
Et même sans être un titinophile convaincu, on ne peut échapper à la question du mois:
La Belgique va-t-elle enfin avoir :
a) un gouvernement?
b) une adaptation valable du héros d'Hergé?
c) une avant première hollywoodienne avec l'ensemble de l'équipe du film?
d) les trois?
Parce que s'il est vrai que le pays avance comme un coq sans poule ou un lion sans queue depuis un an, cela fait à peu près vingt ans qu'on entend parler d'une nouvelle adaptation (après les overkitschs "oranges bleues" et "le secret de la toison d'or")...
Moi même j'avais participé à un vague casting pour jouer le célèbre reporter, mais déjà à l'époque, mon appendice nasal me qualifiait plutôt pour le Grand Concours Mashup de Sosies, catégorie Tintin VS Castafiore.
Et puis de toutes façons, question épi (j'en ai effectivement un joli sur le front), je porte à droite, là où Tintin porte à gauche.
Je n'incarnerai donc jamais le héros en knickers le moins sexué de toute l'histoire de la BD.
D'ailleurs, il semble que dans la version Spielberg/Jackson, ce soit la 3D qui s'en charge.
Dommage, diront certains, parce que pour le coup, le choix de Jamie Bell (je ne parle pas de ressemblance physique) aurait apporté un coup de frais, de chair et de sang au personnage.
Mais ce qui semble se dessiner, aux dires des critiques pour une fois unanimes en Belgique, que ce soit le cas, en fait.
Les CG (computer graphics) respecteraient-elles finalement d'avantage l'imaginaire du lecteur/spectateur?
Un grand film d'animation donc, dit-on, interprété sur fond vert par des acteurs en combinaison de plongeur avec capteurs, avec un casting imparable:
Outre Jaimie "Billy Elliot" Bell, Daniel Craig, Gad Elmaleh et bien sûr en Haddock, l'inévitable Andy Sirkis, première star internationale 100% images de synthèse (de Gollum à Kong en passant par la Planète des Singes).
De plus, les bandes annonce efficaces montrent une fois de plus le savoir faire et le faire savoir de Steven.
Avec à a la production peter Jackson, capable du meilleur des anneaux comme du pire des kong, ils semblent former un tandem avec de joyeux Dupondt du box office.
Et Bruxelles, qui sera ce 22 octobre l'objet de toutes les attentions pour une avant première mondiale, respire déjà "Tintin" depuis des semaines.
La houppette dépasse de tous les bâtiments, surtout autour de la place De Brouckère.
Il y a un an, Tintin version Spielberg faisait la couverture , à la fois assez logiquement, et non sans ironie du magazine "Empire".
Et on ne peut que se dire que d'une certaine manière, entre "la franchise à la ligne claire" la plus célèbre du monde, et le producteur réalisateur aux pinces d'or, la rencontre était sans doute inévitable.
C'est Harrison Ford qui doit râler de ne pas avoir pu crier "mille millions mille sabords".
Et "mille millions de mille dollars".
Du Tintin, on va en bouffer par paquets dans le monde entier, avec ou sans mayonnaise.
Avec ou sans gouvernement...
PS: Mon blog est "candidat" aux Golden Blog Awards, dans la catégorie Lifestyle.
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