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L'album parfait pour cette rubrique.
Parce qu'Adele parle surtout à la première (et belle) personne.
C'est ce qui n'a pas changé en deux ans.
Depuis que de myspace a jailli l'étincelle.
Entraînant un premier album "19" , dont "Chasing Pavements" faisait dire unanimement que sous les pavés, justement, il y avait de l'or....
Et cette voix ne peut que bonifier au fil des années.
"26", "32" et "45" risquent donc de faire très mal.
Car les vibrations ont toujours autant de fraîcheur, et le coffre regorge toujours de blues.
Si pas plus.
Marchant cette fois-ci sur le bitume américain, Adele y a puisé tout l'or noir de la soul US, avec des influences assumées dans la country, pas trop Dolly mais plus heavy.
Elle met le feu à la pluie (en english dans le texte), brûle les cordes vocales et sensibles, crie sa douleur haut et fort, pour avoir été "roulée profond" dans la farine.
Elle parle donc encore de ses déceptions amoureuses mais quand il s'agit de soul, ou de blues, on ne va pas chanter les plans de tomates qui rougissent d'amour au soleil, les oiseaux qui prennent leur envol au printemps et les cascades d'eau fraîche ou viennent se désaltérer les moutons.
On parle du rouge de la honte, de la passion qui brûle et dévore, des larmes qui coulent à torrents et on mord la poussière.
Avec classe.
Et ça tombe bien, qu'on en ai 19, 21, 34 ou 98, on a tous souffert par amour, avec une rage qui essaye de ne pas perdre la face.
Avec une tristesse infinie mais qui sursaute d'orgueil.
Avec des regards sur le passé un peu plus indulgents.
Et le premier extrait, "Rolling in the deep", donc, est un hymne pour tous ceux là.
Adele est en tournée, et c'est complet, du coup.
Vivement "23", donc.