Les aventuriers de l'astre perdu.
Après des mois et des mois d'énigmes, de fragments et d' hiéroglyphes , voici donc en "direct live et dès la première écoute", les premières impressions laser et un compte rendu détaillé et tant attendu des fouilles anthropologiques effectuées par le duo australien.
Le disque du moi (oui, sans S) , et de l'été, en ce qui me concerne, donc...
On reconnaît la griffe sur le disque à l'oreille nue.
L'intro luxueuse, l'adn électro pas statique des tubes comprimés et vitaminés: pas de doute EOTS est toujours plein de vitalité.
Et on a hâte de les voir "(A)live" développer leur concept, vu que chaque chanson est un pitch pour les remixes et versions longues.
Bien sûr ceux qui n'aimaient pas Walkin On A Dream, ne risquent pas d'accrocher d'avantage à Ice On The Dune et ses refrains sucrés sablés.
Les autres, les fans, se délecteront de ce cornet extrême à l'australienne.
Du réveil et ses mid tempo au coucher, les lyrics seront dans le coin de leur pavillon de vacances auditif.
Avec les vieux parfums qu'on a adoré, un sens inné et acquis de la célébration, en dolby stéréo, qui vous désarme par la mélancolie intacte qui se dégage de la voix de Luke (Skywalker) Steele.
Et quand le disque s'arrête, on en veut toujours un Nick Littlemore en plus.
Empire Of The Sun sont des archéologues du futur.
Les derniers croisés de l'amour planétaire.
Les aventuriers de l'astre perdu.
On les suit, on les surveille, on les scrute, on continue à se réjouir de leurs travaux, et de leurs invitations aux voyages.
Si vous avez pigé quelque chose à cette revue codée, c'est que vous avez écouté le livre d'images en même temps que moi.
Dans le cas contraire, et pour une meilleure compréhension, n'hésitez pas, à vous procurer cet album photovoltaïque aussi vite que possible, avant que , tel un vestige d'un passé civilisé, il ne disparaisse sous la glace, ou sous le sable...
Lire les autres en boucle.