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2015-05-14

Festival de Cannes 15 (1) : Où sont les femmes?



Si Cannes est une femme, il va aussi y avoir du crêpage de chignons...


Et c'est reparti mon kiki.
Oui, quand je dis ça, l'an dernier, l'accent (italien) avait été mis sur la virilité photogénique de Marcello Mastroianni (lire La perfection au masculin).

Alors pour une fois, à Cannes on va pas se prendre la tête.
On va prendre celle d'Ingrid Bergman.
On va reprendre le maître de cérémonie Lambert Wilson, qui, de son queue de pie, "c'était mon petit nom quand j'étais au collège, je n'ai jamais compris pourquoi", va nous pondre une élégie à la femme.
Cannes est une femme.
Et pas l'inverse...

Mais ce serait prendre ces dames et ces demoiselles, dont Catherine Deneuve venue tête haute  présenter son film hors compétition,  ce serait donc les prendre pour des oies que d'occulter la vérité éclatante des salles obscures:

Cette année au Festival, et à l'image du cinéma en général, peu de femmes réalisatrices dans la sélection officielle, beaucoup plus sur les écrans, et encore plus sur le tapis.
Pas un discours sexiste du tout, plutôt un hommage, mais qui malheureusement accuse la réalité d'un monde encore et toujours un tantinet macho.

Un hommage à Vertigo de Hitchcock (avec un incompréhensible clin d'oeil aux usines Frémaux) rendu par Benjamin Millepied venu avec son cygne noir vêtu de rouge.
Un jury un peu sans surprise si ce n'est Sophie Marceau venue sans son sein et sans rancune.
Une président qui n'est pas un homme, pas une femme, mais deux frères Cohen.
Une sélection officielle aussi un peu attendue avec son mélange de social, de kung fu, et d'outsiders français (avec, il faut le dire, des femmes aux commandes).
Et quelques dessins animés comme d'hab, avec même un Petit Prince (pas Xavier Dolan, le petit prince de Cannes fait cette année partie des jurés).

En un mot comme en cent, cher Lambert, un festival 2015 qui n'est pas encore (mais ça peut venir, tout est possible à Cannes) une révolution, sexuelle j'entends.
Et pour l'ouvrir,  cette édition, on a demandé à celle qui n'avait pu recevoir son prix d'interprétation pour Maps To The Stars, Miss Julianne Moore, de venir chercher son trophée et de lancer les hostilités.

Car si Cannes est une femme, il va aussi y avoir du crêpage de chignons...

PS: Retrouvez des portraits de femmes très Cannes pendant toute la quinzaine, et en attendant, relisez les précédents articles du label Cannes.


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