Mes absences, c'est du sentiment.
Ce n'est pas nouveau.
Mais c'est neuf.
Christine and the Queens, qui a été sacrée aux Victoires de la musique ce weekend, a imposé un style bien particulier, entre costume noir et paroles au mercurochrome, entre chorégraphies feu au plancher et chant le menton haut.
Et moi bien sûr, je fais semblant d'avoir tout compris...
Fière et frêle, Christine fend son armure et apporte depuis quelques mois toute La Chaleur Humaine dont l'alterpop avait besoin.
Réparant et réconciliant les bobos et les peines de coeur avec le grand public et les gais fans de Michael, la bataille est gagnée, lui assurant dur comme fer le trône en papier musique de la Newsoul.
Pas étonnant que Paradis (dont on vous parlait ici même il y a peu, sachant pour rappel que je ne crois pas aux coïncidences) lui offrent les clefs d'un remix dans le jardin d'Eden.
Christine (voir le clip en fin d'article), deuxième extrait de l'album après le " j'ai encore raté mon arrêt en l'écoutant" Saint Claude, est ici proposé en version avec commentaires.
Plus qu'un remix, c'est une exégèse.
Les chevilles à l'air, mécanique ondulaire,
Tes cheveux agrumes couronnant le costume,
Les poignets à l'air, mécanique en lumière,
Traçant les volumes des cicatrices que t'assumes.
Et tu chantes...
Tout cela nous fait dire quant à nous que les pop up ne sont pas prêts de la faire vaciller du sol où elle s'est ancrée grâce à sa plume affûtée.
On a donc pas fini d'en parler.
C'est à écouter d'urgence et en boucle, dans le métro ou ailleurs, les yeux dans le vide, car comme c'est une nouvelle fois si bien dit par la belle:
Mon oeil qui pleure c'est à cause du vent.
Mes absences, c'est du sentiment...
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Bonus: le clip de la version tout aussi originale.