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Décidément, c'est le mois des rattrapages.
Après avoir loupé Mayer Hawthorne, voici un autre spécimen rare.
"Night Air" vient de rentrer directement dans le top ten des chansons que je me passe en boucle, du matin au soir, en marchant, en courant, en volant, en rampant.
Découverte par hasard, je ne peux plus m'en passer...
Le très celte Jamie Woon nous a pondu une ballade (dans le sens de promenade) lancinante et envoûtante, un peu comme si Enya s'était faite bouffer toute crue par l'araignée de "Lullaby" de The Cure sur l'air de "Human Behaviour" de Björk qui aurait pris dans sa toile "Enjoy the Silence" des Depeche Mode . Mais en fait ce n'est rien de tout ça.
En fait, en fait. En fait, rien ne sert de comparer, c'est une espèce à part, une nouvelle espèce.
On en découvre d'ailleurs encore chaque année dans les fonds marins notamment.
Ou dans les bois à la tombée de la nuit.
Mêmes les paroles sont hypnotiques.
Entre la transe et le somnambulisme, "Night Air" vous fait voyager et respirer un bon bol d'air frais.
Entre Sherwood , Carnach et Goa.
Et réveille en soi des sensations ou des souvenirs enfouis sous la mousse, façon test de Rorschach.
Très étrange.
Top.
Le mieux c'est encore de vous faire une idée par vous même.