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2017-01-03

Exclusif: Les Stan Awards 2016!



2016 et nous c'est fini, pour le meilleur et pour le pire.



Ils sont venus, ils sont tous là, et même certains sont tous laids.
Ils se précipitent sur le tapis rouge pour être vus à la cérémonie la moins incontournable de l'année, puisqu'elle l'ouvre (l'année) généralement sur une gueule de bois de sa prédécesseresse (1).

Et justement pour ne rien vous cacher, en relisant les Stan Awards 2015, j'ai ri et parfois j'ai eu froid dans le dos, vu ce qui s'est passé en douze mois.
Je n'avais pas envie d'une dispersion de cendres, mais bon: on a pas pu non plus l'éviter cette année.

Voici donc une pluie pourpre de récompenses qui ressemble à de la neige fondante, histoire de pouvoir commencer l'année avec l'insouciance d'un enfant qui cour nez au vent et langue tirée pour attraper les flocons...




Le Stan Award de l'année où un maximum d'idoles de ma génération sont décédées est à attribué à 2016.


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Le Stan Award 2016 de la femme qui avec plus de deux millions de voix d'avance sur son adversaire perd quand même d'un cheveu l'élection présidentielle coiffée sur le poteau par un vilain toupet: Hillary Clinton.

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Le Stan Awards dela vidéo la plus barrée de l'année avec non pas 2 millions de budget mais 2 millions d'idées: 
Jacques /Dans la radio.



            


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Le Stan Award 2016 de l'application la plus regressive, qui vous transforme en  imbécile plus vite que son nom ne l'indique: Snapchat.

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Le Stan Award 2016  de la chanteuse qui semble avoir rangé sa malle à déguisements, espérons que c'est pour de bon, mais que du coup elle a un chapeau rose pour quand même dire qu'elle a fait un effort: Lady Gaga.


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Le Stan Awards 2016 de l'invention révolutionnaire qui vieillit chaque année un peu plus, qui se ringardise de manière exponentielle, à tel point qu'elle passera bientôt  pour la Jeanne Calmant des médias, toutes catégories confondues: ex aequo Facebook et la télévision.


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Le Stan Award 2016 de l'acteur qui entre Star Wars et Patterson de Jim Jarmusch, est très content qu'il a de grandes jambes vu qu'il n'a pas fini de faire le grand écart entre films d'auteurs et succès populaires: Adam Driver.

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Le Stan Award 2016 du bébé qui a un reçu un prénom genre indien d'Amérique pas évident à porter:
Journey River (Rivière du voyage ou Voyage sur la rivière) , le fils de Megan Fox et Bryan Austin Green. Pour les suivants on leur propose: Guide du Routard si c'est un garçon ou Aire de repos si c'est une fille.

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Le Stan Awards 2016 de l'hymne à l'amour de l'année: Paradis/ Rect Verso



         

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Le Stan Award 2016 des deux chanteuses que décidément je n'arriverai jamais à distinguer, tellement je ne connais aucune de leurs chansons: Selena Gomez et Ariana Grande.


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Le Stan Award du transfert 2016 le plus réussi depuis très très très longtemps, et qui l'eût cru entre Hercule Poirot et Les Mystères de l'Amour: Yann Barthes avec Quotidien sur TMC (et avec un rainbow  Q pris en flag dans le groupe TF1 en prime).

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Le Stan Award 2016 de l'acteur qui plus les années passent, plus son CV devient surréaliste, puisqu'il se lance maintenant dans le remplacement de Trump pour The Celebity Apprentice: Arnold Schwarzenegger.

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Le Stan Awards 2016, de la méchante de l'année (attention spoiler) qui a réussi à se débarrasser en un coup d'une bonne partie de ses ennemis jurés grâce un à vieux  stock de slime, tout en dégustant un bon verre de pinard sur sa terrasse: Cersei Lannister.

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Le Stan Award 2016 du truc tellement drôle et bien fichu, qu'il vous ferait presque aimer le karaoké: Le Carpool de James Corben.






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Le Stan Award 2016 de la chanteuse qui démarre l'année 2017 avec un handicap solide à rattraper avant même d'avoir commencé la course: Mariah Carey.

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Le Stan Award 2016 de l'actrice qu'elle est tellement cool, contrairement à ce que la presse française a décidé de nous faire penser, qu'elle est fan comme moi des Real Housewives Of Beverly Hills, et que comme moi elle déteste le Nouvel An (ça nous fait plein de points commun, ça et qu'on est gauchers et évidemment le plus gros salaire d'Hollywood) : Jennifer Lauwrence.

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Le Stan Award 2016 de l' expression qu'on peut arrêter en 2017: "Au jour d'aujourd'hui".
Parce que c'est un pléonasme plus vicieux qu'un boa pratiquant l'auto-fellation (pardon d'être grossier, mais parfois pour faire comprendre les choses aux abrutis, il faut leur faire un électrochoc au cerveau).

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Le Stan Award 2016 de la comédienne dont la mort est passée très injustement inaperçue: Claude Gensac.

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Le Stan Award d'honneur  2016 de la Princesse la plus drôle de toute la galaxie: Leia Organa, alias  Carrie Fisher, qui a commencé sa carrière avec le handicap d'une coiffure ignoble et peu flatteuse pour sa structure osseuse faciale (on dira ça comme ça) mais qui a compensé par un sens de la répartie glaciale et de la rébellion spatiale inégalés jusqu'ici et qui l'ont placée hors du temps, dans la légende.



      



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Le Stan Award d'honneur 2016 de l'artiste qui a fait de la basse un objet sexuel, remis la dentelle au mauvais goût du jour, et qui surtout , tel un ménestrel à talonnettes, a laissé des chansons magnifiques, ballades mélancoliques ou danses endiablées, et seule de mes idoles de jeunesse que j'ai eu la chance de côtoyer  de suffisamment près et suffisamment longtemps pour que ses gardes du corps ne me plaquent à la moindre tentative d'approche supplémentaire: Roger Nelson, AKA Love Symbol AKA Prince .


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Le Stan Award d'honneur de l'artiste qui était lui même une ouvre d'art, transcendant genres et modes, sexes et apparences, et qui au travers d'albums cultes et conceptuels, populaires ou cryptés, a construit avec flegme britannique et classe internationale, son propre mythe au pays des termites. Un ange sans sexe, un clown blanc, une étoile noire, et un regard pair sur le monde qui m'a offert l'un de mes hymnes (Ashes to Ashes), me rappelant à chaque instant que si nous sommes tous immortels, lui a défié le temps: David Robert Jones AKA David Bowie.


Voilà la cérémonie est finie. And now: Let's Dance...

Lire les autres articles de la catégorie Awards.



(1) Il existe une véritable polémique sur le féminin de prédécesseur, mais je ne veux pas rentrer dedans, entre prédécesseure et prédécesserice j'ai choisi le troisième.