Yan Wagner ressort de l'ombre avec de nouvelles idées lumineuses.
Cela fait plus de cinq ans maintenant qu'on vous parle de Yan Wagner, l'homme à la chemise légère et à la voix grave.
A tel point qu'on a décidé aujourd'hui de lui consacrer son propre label sur : de profil.
Mélodies dessinées au pixels fins, et lyrics prononcés au fusain, l 'ingénieux électronicien a depuis tracé sa ligne claire...
Après Forty Height Hours, album très réussi qui mélangeait anciens morceaux et autres trésors -dont un duo avec Daho, avec lequel il ne pouvait ignorer une subtile filiation- , Wagner revient à la charge avec un album à paraître à la fin de l'été.
Et No Love, premier extrait, a le don de nous mettre en appétit pour de nouveaux paysages.
L'intro vous propulse telle un aérographe, avant que le morceau vous éclate en tâches sans doute causées par les ruptures universelles.
Dans la vidéo (réalisée brillamment par Marco Dos Santos), Yan intervient sur les plus beaux baisers de cinéma, enlevant systématiquement l'un des deux protagonistes, le noyant sous le feutre ou la peinture et brise son écran pour en faire jaillir des larmes très graphiques.
Un poème radicalement pas nunuche donc que ce No Love, manière de transformer en art la douleur, et le manque, en toile de maître.
Vivement l'expo de septembre, donc...
Lire des autres En Boucle.
Lire les autres articles du label Yan Wagner.
PS: Suivez moi sur FB, Twitter et Instagram Stéphane Custers.
Bonus: la vidéo brillante, entre Blow Up et break out.