Il y a très longtemps, dans une galaxie lointaine, on a eu chaud, très chaud...
Et même si on avait voulu, on aurait pas pu.
La pression des fans, des médias et des produits dérivés devenait de plus en plus forte.
Et depuis quelques semaines, la température montait, montait, montait...
Et c'est un peu normal:
Le rachat de la franchise Star Wars ayant coûté quelques milliards de dollars, le géant de la souris n'a pas envie de rire.
Une alliance qui aurait pu paraître étrange au premier abord ce qui nous avait fait publier un premier article inquiet (cliquez sur les titres pour découvrir):
Le Pitch de Star Wars par Disney .
Princesse Leia et les Sept Stormtroopers.
On y découvrait notamment le mariage de Han et Leia, le coming out de Luke et un triplé hermaphrodite au poil. Le tout évidemment, en chansons.
Ensuite, on s'est concentrés sur le choix de J. J. Abrams, autre mariage à priori contre nataure, puisqu'il avait réalisé le reboot de Star Trek, l'ennemi/ersatz historique.
Le réalisateur de la série Lost et de Super 8, qui ne manque pas de talent laser, nous avait inspiré une nouvelle vague de révélations exclusives:
Lost In Space
Locke 7.0
On y apprenait notamment que Zackary Quinto pourrait y faire une brève apparition en Spock dans une scène de torture.
On avait eu une nouvelle fois des sueurs froides à l'évocation d'une série télé produite par ABC, dont on ne connaissait pas la teneur ni la saveur, mais dont on craignait un soup opéra:
Le plus: on va enfin connaître la recette du blue milk.
Quand on avait appris le retour du trio d'acteurs de la série originale, on était rassurés, mais on s'est quand même un peu tracassés de la forme physique de Han, Luke et Leia sous le nouveau régime:
Fais le ou ne le fais pas, il n'y a pas d'essai.
Enfin, après plusieurs révélations dans News From Mars, on avait enfin pu souffler devant un cliché historique, celui (très orchestré) d'une lecture par le casting final impressionnant (et parfois impressionné):
Photo historique , car prise en noir et blanc.
Et nous y voilà donc, au matin du 16 décembre, sans avoir vu le film, ce qui a l'inverse de la presse, nous donne le droit d'en parler avant 9h01'.
On est résolument optimistes car:
- J. J. Abrams semble avoir privilégié les fondamentaux de la saga, maquettes, marionnettes et décors compris.
- On lui fait confiance pour un scénario un peu moins simpliste que ceux de la "deuxième" trilogie.
- Les images des bandes annonces successives nous ont fait plutôt rêver.
- The Force Awakens, comme point de départ, ne peut pas être pire que The Phantom Menace.
- Le moment est choisi pour démontrer que le côté obscur ne s'avoue pas facilement vaincu et peut resurgir à tout instant...
Que la force soit avec eux, always...