Cela n'exclut en rien le plaisir, si on porte un casque.
Ils sont nombreux comme chaque année à chercher la rime qui tue (ou qui pue c'est selon).
14, l'année de l'arthroze.
De l'hypnoze.
De la ménaupoze.
Du magicien d'Oze.
Mais bizarrement, ça ne sonne jamais tout à fait juste.
Et pour coze...
L'année 14 sera, semble-t-il, non pas celle des finalités et des grandes inaugurations, mais celle des grands chantiers de reconstruction.
Une fois de plus, Marcel va se retrousser les coudes, s'il ne veut pas passer pour un manche.
Yvette passera l'hiver à la serpillère histoire de ne pas passer pour une mauviette.
Henri gardera son sérieux, pour ne pas être mépris pour un rigolo.
Et Aude se lèvera tôt, afin qu'on arrête de la prendre pour une Marie-couche-toi-tard.
Bref en ce début d'année, il y a du pain sur la planche pour faire son beurre, ce qui laisse peu de temps pour la farandole de desserts.
Il y aura donc du boulot pour les travailleur (euses) manuels (elles).
Cela n'exclut en rien le plaisir, si on porte un casque.
Certes, il faudra s'accrocher solidement si on ne veut pas tomber de l'échafaudage, mais le jeu en vaut la charpente.
Car c'est sur ces fondations solides qu'on pourra enfin entrevoir un avenir plus stable.
Je déconne, je veux dire qu'on pourra enfin passer après à la déco.
Histoire de rire un peu.
De toutes façons, en général on préfère avec les finitions.
Et ensuite on passera au jardin.
Les belles plantes, les buissons, les pelouses à tondre et les haies à tailler.
Mais pas avant le printemps.
En conclusion: en 2014, c'est dans les premiers mois qu'il faut y mettre un grand coup de marteau, si on veut pouvoir profiter d'une vue bien dégagée, sans vis à vis.
Au printemps on s'occupera des plantations.
Cet été, on récolte.
Travaillez, prenez de la peine, c'est le fond qui manque le moins, disait Jean.
Il disait ça mais il avait déjà une fontaine dans son jardin.
Vivement Versailles, donc...