Un dynamique duo les pieds sur terre, ou presque.
Pour un coup d'essai, c'est un coup de maître Yoda.
Tout le monde ne parle en effet que de ça: The Mandalorian semble faire l'unanimité chez les fans, et les raisons sont tellement simples qu'il suffisait d'y penser...
ATTENTION: ALERTE SPOILERS
Western spaghetti et blue milk:
Deux épisodes ont été diffusés aux US, et déjà la toile s'enflamme. Bon pas exactement pour le beau Pedro Pascal, casqué de manière permanente, mais pour une autre créature, tellement cute qu'on en oublierait toutes les autres qualités de la série.
The Mandalorian nous ramène en effet aux fondamentaux de Star Wars, et des sources d'inspiration de George Lucas en son temps: Les feuilletons de son enfance, qui présentaient de courtes aventures spatiales palpitantes et non dénuées d'humour. Mais on y retrouve aussi son amour pour les western et les films de samouraïs.
Oubliées pour un temps les tragédies greco-rebelles de la famille Skywalker. Oubliées aussi les batailles apocalyptiques façon 3000 ème guerre mondiale. Retour les pieds sur terre en suivant le quotidien d'un chasseur de prime casqué et plutôt taiseux, après la chute de l'Empire, dans le chaos géopolitique qui a suivi la fin de la bataille d'Endor.
Il a l'allure de feu Boba Fett, pas étonnant qu'on revoie dans le sillage du Mandalorien la plupart des créatures et robots qui entouraient son illustre prédécesseur, et notamment à la cour de sa majesté le gros crapaud crapule Jabba the Hutt.
Créature céleste:
Autre bonne idée, le retour des jawas dans un épisode , qui ont toujours le don d'agacer autant que d'amuser. Mais il y a aussi de nouveaux personnages, comme Kuiil incarné par un Nick Nolte qui semble avoir rétréci au lavage.
Mais le vrai coup de génie, c'est que plutôt que de le voir mettre une brochette interminable de dangereux malfrats cryogénisés dans la carbonite (comme Han Solo), le héros est mandaté par les ex-impériaux pour ramener vivant un spécimen très rare: un Baby Yoda.
Et autant vous le dire, il est tellement mignon et attachant (comme ont pu l'être les Ewoks ou Yoda lui-même), qu'il tient lui seul en haleine le spectateur qui guette littéralement le moindre de ses mouvements d'oreilles. La toile a littéralement pris feu et cause pour l'orphelin mystérieux.
On a donc hâte de connaître les secrets de son existence. The Mandalorian aurait pu à coup sûr être le bon début d'une nouvelle trilogie. Mais on se réjouit que Disney semble avoir trouvé le juste dosage entre héritage et innovation. On attend donc avec impatience la suite des aventures de cet improbable duo dans une galaxie lointaine, très lointaine...
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