Tirez pas sur l'ambulance, j'suis déjà dans le trou...
(étendard #7: liberté, féminité, neutralité. Collage perso années 90)
On a tous droit à une marge d'erreur.
Pourquoi les Mayas échapperaient-ils à la règle?
Alors ce n'est pas parce que tout va mal en ce moment, qu'il faut désespérer que ça n'empire.
Surtout que certains nous prédisaient (encore) le chaos total pour octobre 2017.
On l'a (encore) échappé belle...
La tour nfernale:
Depuis cinq ans, tout va mal en quelque sorte, mais en quelque sorte tout va.
Il suffit de procéder par élimination (si j'ose dire), car à part:
- Les sempiternelles guerres "de religion" qui nous courent sur le haricot.
- Les impuissants de ce monde qui jouent à qui pisse le plus loin.
- La planète qui ressemble de plus en plus à une poubelle géante.
- L'économie de marché qui semble courir à perdre haleine avec un déambulateur.
Bref, on peut toujours regarder le verre à moitié vide de sens, ou à moitié plein de news déprimantes.
C'est pourquoi tant de gens boivent à la bouteille.
Mais on peut aussi arrêter de boire à la source des chaînes d'infos incontinentes, trier l'information, la filtrer en quelque sorte, et tenter de ne pas se pourrir la vie, sans complètement fermer les yeux.
En regardant ce qui est beau, ce qui est neuf, ce qui est vert.
Cette neutralité suisse face aux événements ne tient pas de la politique l'autruche, mais permet de respirer un air un peu moins anxiogène.
Cette photosynthèse de l'actu ne peut sauver des vies, si ce n'est la votre.
Prendre du recul peut parfois aussi soigner les blessures.
Et il ne faut surtout pas hésiter à se ruer sur la moindre bonne nouvelle, la moindre pensée positive, la moindre idée lumineuse et l'arroser pour la faire grandir.
Et prier pour que la tour de Babel ne s'effondre pas au moindre coup de vent...
Et Dieu créa la femme:
Exemple: Si on ne peut franchement pas se réjouir de l'omerta qui a régné autour de certaines pratiques de certains producteurs autour de certaines actrices, on peut franchement se dire que le droit de cuissage vient de se prendre un bon coup de pied dans les couilles dans l'industrie du cinéma.
Et comme on sait que les artistes sont souvent précurseurs, on ne doute pas que ce vent de liberté (de libération plutôt) risque d'enrhumer d'autres secteurs, d'autres petits chefs.
On a hâte d'être aux Golden Globes ou aux Oscar en tout cas, ça va valoir son pesant d'or dans les parties génitales des phallocrates à tête de noeud papillon.
Et sinon, à part ça comme on le disait tout roule, surtout les corbillards qui conduisent les légendes, actrices, acteurs, chanteuses, chanteurs jusqu'à leur dernière demeure.
C'est certainement générationnel, et donc signe de l'heure qui tourne, mais depuis quelques temps, elles tombent un peu comme des mouches dans un champ de céréales Monsanto.
On ne va pas une fois de plus en dresser la liste, histoire de ne pas vous plomber votre fin du monde.
Pour les chanteurs, il suffit de consulter régulièrement le top des ventes iTunes, c'est mieux présenté qu'une rubrique nécrologique.
Pour les acteurs, il faudra se taper les César et son joyeux slide show.
Si on ne peut donc rester insensibles à tous ces malheurs qui s'abattent sur la planète, je parle ici des vrais drames (guerres, épidémies, famines, catastrophes climatiques en tout genre et de toutes amplitudes), on est obligé de prendre un minimum de distance par rapport aux infos, et pratiquer une saine neutralité médiatique.
The day after et the day before:
On peut aussi décider de s'engager pour une cause (il n'y a que l'embarras du choix) ou d'essayer -et je dis bien essayer- de commencer par être un peu plus responsable dans son comportement.
En effet, il y a encore des gens qui pensent que trier des déchets ne sert à rien(si vous ne le faites pas pour vous, pour vos enfants, pour la planète, faites le au moins pour le marché de l'emploi, vous payez des impôts aussi pour ça).
Il y a encore des gens qui- Mayas dans l'âme et sentant la fin du monde toujours iminente-pensent que faire l'un ou l'autre don ne sert à rien (si vous ne le faites pas pour la croix rouge, pour la recherche, pour la lutte contre les maladies etc...., faites-le parce que c'est déductible de vos impôts).
Il y a encore des mouches, des moustiques, ou des moutons, qui désespèrent de voir un jour meilleur, alors que l'espoir est naturellement ce qui nous distingue des larves sur le gros tas de fumier qu'est la vie.
Oui, ça et l'amour, évidemment.
Aimons-nous vivants, aimons-nous à gauche à droite, à l'endroit et à l'envers, à tort et à travers, à raison et à la perdre.
Si vous ne retenez qu'un seul conseil de nos amis mayas l'abeille, aztèques tartares, ou incas désespérés, c'est que rien ne sert de compter, il faut s'aimer à point.
C'est à dire avant qu'une quelconque météorite ne mette fin un point final à inhumanité.
Et je ne saurais finir ce speech co-écrit en secret par Gandhi, Soeur Emmanuelle, Lady Di et l'increvable Elton John, sans vous rappeler ce proverbe maya:
Un tiens aujourd'hui, vaut mieux que deux tu l'auras la semaine des quatre jeudis.
Il ne savaient décidément rien faire convenablement, à par des sacrifices humains, ceux-là...
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