The Last Jedi: En rouge et noir, j'exilerai ma peur.
C'est ce 13 décembre que sort (en Europe) le 8 ème volet de la saga intersidérale (si on exclu le très réussi spin off Rogue One). Et c'est (déjà) le troisième film de l'ère Disney.
Demain viendra le moment où dans les salles du côté obscur, s'inscriront soudain ces mots tant et tant répétés sur les magnétoscopes, et les lecteurs sabre laser de ma jeunesse:
L'ombre et la lumière:
Ce moment particulier pour les jedis de 7 à 77 ans, et surtout pour ceux de 47 ans, qui en avaient 10 quand est apparu sur les écrans le premier Star Wars, qui ne s'appelait pas encore Un Nouvel Espoir.
Cette attente, cette émotion, cette fébrilité est à peine descriptible pour ceux qui sont totalement imperméables à la force, et à la mythologie crée jadis par George Lucas.
Ce moment où aveuglé par le logo flamboyant et assommé par les premières notes de la musique de John Williams, tout fan de Star Wars recule, soudain plaqué sur son siège, comme s'il venait de passer en vitesse lumière.
C'est ce moment que vont vivre des pères et leurs fils, des grand-mères et leurs petites-filles, des épouses et leurs padawans, pendant les semaines à venir à travers toute la planète.
C'est dire si les attentes sont grandes, et les risques (pas financiers, humains) sont monstrueux:
Les gens iront voir Star Wars 8, là n'est pas la question.
La question est de savoir ce qu'on en dira à Noël en famille, ou au bureau, ou sur les réseaux soucieux, ou dans les bases rebelles.
Et les premières impressions qui transpirent des projections presse sont bonnes, laissant à tous les aficionados en sueur l'espoir d'un grand cru, et d'un retour vers le futur réussi.
Le bien et le mal:
Cette réussite passe immanquablement par le drame.
Car c'est ce que tous les disciples de la lumière redoutent, mais attendent pour mieux voir le bien triompher.
Et ce nouveau volet semble être comme ceux qui l'ont précédé au milieu des triptyques (L'Empire contre attaque reste le préféré de tous et L'Attaque des Clones le moins mauvais des prequels), c'est à dire celui où le ciel s'obscurcit, ou les personnages s'étoffent, et où l'intrigue s'épaissit tel un brouillard sur Dagobah.
Tandis que les dernières bande-annonces semblent en dire un peu trop sur ce qui attend Rey dans son parcours initiatique, on pressent néanmoins que The Last Jedi (autant le dire en anglais, cela laisse le suspense sur le singulier ou le pluriel, donc sur l'identité de celui/celle/ceux-ci) passe réellement la deuxième en termes de scénario, de surprises, et de développement d'univers parallèles.
Le rouge et le noir:
Le noir est mis donc, telle l'ombre de Darth Vader qui plane encore et toujours, renforcé par le drame de la disparition de Carrie Fisher, mais aussi le rouge, qui jailli tel du sang de la planète minérale Crait, recouverte de sel.
Des blessures, des brûlures, et des plaies réouvertes dans le souvenir de Luke et Leia?
Des questions qui trouveront des réponses ou en soulèveront d'autres?
Comme celle de l'identité réelle de Snoke?
Celle des parents de Rey?
Car Star Wars est avant tout (comme le disait Carrie Fisher) une histoire de famille, et une aventure qui se vit en famille, transmise de génération en génération.
Cela ne peut-être on ne peu plus approprié à l'approche des fêtes que d'aller faire un petit tour dans cette galaxie lointaine, très lointaine...
Lire les autres Même pas Vu.
Lire les autres articles du label Star Wars.
Mon premier livre, Les Carnets du Flamand Rose, est disponible online.
