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2012-02-13

Les Nouvelles Chroniques du Lapin Blanc: Les Moyens jusifient la fin.


Les lézards ne lésinent pas sur les moyens.
Qu'en est-t-il des lapins par une ère glacière?



Ridicule.
C'est le mot, l'idée, la pensée qui m'a traversé l'esprit au moment où, tapis dans mon terrier,  je m'apprêtais sans doute à écrire un post sur "le froid ressenti", l'hystérie des soldes en mode récession, ou le fait qu'on ne saura jamais (ou pas avant vingt ans) comment se termine la série "V", deuxième fournée...
Pour rappel, la première version avait viré "Dynastie de l'espace", où Diana et une blonde dont on a tout oublié sauf le maquillage et la coupe de cheveux crinière électrocutée dignes d'une Misfits dans "Jem" (oui sorry les jeunes, mais de toutes façons, c'est une question de génération, googlez, googlez), donc Diana et Lydia (voilà ça me revient) se disputaient en uniforme les faveurs du sexy au sang froid chef suprême.

On croyait donc que le remake sauce 21ème siècle, qui avait plutôt pas trop mal démarré, allait nous apporter un dénouement un peu plus passionnant et un peu moins "Les Travelos dans l'Espace".
Et qui, à la fin de la saison 2, devait juste nous tenir en haleine comme des lézards au soleil, jusqu'à l'année prochaine.
Mais la guerre de la saison 3 n'aura pas lieu.

On a remballé les costumes de reptiles et les vaisseaux en images de synthèse, laissant un agent belle et rebelle du FBI sans travail pour sa PME, la cinquième colonne.

La crise (et le peu d'audience aux USA) auront eu raison de Anna, sa mère (Diana, de retour avec son masque en latex un peu plus mou au niveau du cou), sa fille (lézard blond à forte poitrine) , et toute son armée de soldats prêts à jaillir de leurs kinder surprises.

Je trouve donc assez ridicule de continuer à regarder cette série jusqu'au bout, sachant que je n'en connaîtrai sans doute jamais le dénouement.

Pas de fin donc, mais une chose est sûre, les reptiles ne procrastinent pas quand il s'agit d'envahir une planète.
Les lézards ne lésinent pas sur les moyens pour arriver à leur (non) fin.
Ou à leur faim.
Qu'en est-il des lapins par une ère glacière?

Ridiculous! dit à l'instant le présentateur de BBC World.
C'est en effet ridicule mais entre les Bafta's, les Grammy's et le décès tragique de la diva noire, j'ai passé plus de temps ce weekend sur les chaînes d'infos anglophones que lors du mariage de Kate et William.
Il faut dire que le "Weather Forecast" qui ponctuait de températures négatives mes après midis bien au chaud ne m'aidaient pas à pointer dehors le bout de mon cache nez.

Ce qui n'a pas empêché des milliers de chasseurs de braver le froid pour trouver la "dernière démarque" même pas à leur taille, mais bon... passons.

Donc entre The Voice qui s'est éteinte dans la baignoire d'un hôtel, avec le lot de commentaires dispensables -" Apparemment, elle avait de l'eau dans les poumons"- ; Adèle qui a manifestement retrouvé toute la puissance de ses cordes vocales, le tout avec une coiffure et un make up sobres, laissant Rihana tousser et Gaga applaudir avec sa canne; et Jean Dujardin forcé une nouvelle fois de sortir de son mutisme linguistique, pour à la fois perfectionner au plus vite son anglais et citer les grands acteurs muets, (habile running gag du "et comme dirait..."), je me suis posé une nouvelle fois la question de l'ambition, du rêve, de la réussite, des prix et de leur prix.

Car en voyant the star montante à Hollywood rester sympa, la jeune fille de vingt ans et des poussières d'étoiles qui met le monde à ses pieds et une femme qui meurt à 48 ans à peine, je suis partagé entre l'envie de me bouger un peu plus le cul, quelque soit l'objectif d'ailleurs ce n'est pas la question, et la nécessité de garder la tête froide sur la possibilité de l'échec, mais aussi les sacrifices que je ne ferai jamais (et j'en fait pourtant).

Par contre, suis de plus en plus convaincu que l'effort vaut tous les awards, qu'il n'y a aucune finalité, que c'est le chemin qui reste à parcourir, le voyage qui valent vraiment le déplacement de popotin.

Bien malin donc celui qui peut faire le signe de la victoire, sans se brûler (ou se geler) les doigts.
En toutes circonstances, en haut ou en bas de l'affiche, afficher une certaine humilité vous empêche de vous afficher.
La réussite, les awards, la reconnaissance appartiennent aux autres, qui décident ou nom de vous en faire cadeau.

Mais se battre jusqu'au dernier souffle de voix pour les obtenir (pas par tous les moyens), n'est pas honteux.
Même noble.
Quitte à se planter, quitte à tomber, à chuter.
Le ridicule ne tue pas (j'en suis une nouvelle fois la preuve).
Ce qui tue, c'est la mort (non, ce sont  tes belles phrases à deux balles qui tuent).

D'autant que sortant du rush des Magritte du Cinéma, ce weekend (littéralement fin de semaine) de glande, était une récompense bien méritée (après un début de semaine au repos).
Et bien savourée.
Bon maintenant: hop, hop, hop.
Au boulot.

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