Les vignes du seigneur sont impartageables.
C'est un classique du genre.
Une querelle de voisinage.
Sauf qu'ici, on ne se bat pas pour une servitude de passage.
On se déchire pour une vigne qui vaut de l'or en barriques...
Deux familles, deux domaines, deux châteaux, et pas d'olivier:
Le Château Crapouillet et le Château Mont-Argus.
Tous deux revendiquent la paternité de quelques pieds d'un grand cru.
Avec tirs de chevrotine et sabotage de tracteurs.
Et le corbeau qui, sur son cépage perché, distille ses lettres anonymes qui puent le fromage, et jette de l'huile d'olive sur l'incendie criminel du chai.
Et bien évidemment au milieu de tout ça, Romain et Julia, les enfants innocents des crimes de leurs parents respectifs, et qui s'aiment en secret, et découvrent leur sexualité en courant nus avec des feuilles de vigne pour tout équipage.
Mais lorsque l'instituteur, récemment muté de Paris débarque dans le village, il est bien décidé à ramener la paix dans les vignes du seigneur.
A moins qu'il n'ait, lui aussi d'autres motifs pour s'investir autant dans cette querelle?
Peut-être découvrira-t-on au dernier épisode que c'est l'enfant caché de la pauvre veuve Michotte, à qui les Crapouillet et les Mont-Argus tentaient de racheter une terre soi disant "sans avenir", pour une bouchée de pain?
La pauvre avait fini par sombrer dans la vinasse, et son fils fût placé dans une famille d'accueil, là haut, à la capitale.
Mystère, mystère...