Et si les choses dégénèrent: courez!
La Fashion Week, c'est un peu comme "Scream".
On attend le prochain épisode avec une certaine impatience, et avec un peu d'appréhension aussi.
On sait qu'on va souffrir intérieurement , mais quand même on est content.
On va se cacher les yeux, mais regarder à travers ses doigts.
On va crier d'effroi mais aussi un peu de joie.
On connaît les codes, on pense qu'on ne sera plus surpris.
Et puis si...
Il y a toujours des mortes vivantes de 16 ans avec leurs jeans cigarette (vogue, j'entends), qui déambulent en taxi.
Il y a encore des prêtres et prêtresses, vêtus de noir mais qui ont confondu le nuancier de teintures pour cheveux avec celui de Dulux Valentine.
Il y a encore et toujours une confusion pour certains entre les mots "style" et "toute ma vie j'ai rêvé d'être un(e) des ami(e)s de Charlotte aux Fraises".
Avec dans le désordre:
Clafoutis Mystique, Déconfiture d'Airbag, Chaussons aux Poils, Meringue Jambon et Sorbet Calicot.
Et comme dans tout "sequel" qui se respecte, il y a ceux qu'on croyait morts et enterrés et qui en fait n'étaient que blessés et reviennent pour qu'on les achève une bonne fois pour toutes.
Comme les jeans neige, par exemple.
Alors comment distinguer les bons des méchants, les héros du style des serial fashion killers?
Suspense...
Le truc, c'est qu'on aime se faire faire peur en fait.
Mais un conseil: ne quittez jamais vos amis lors d'une soirée fashion.
Restez groupés près du bar à champagne ou à côtés des stars.
Ne répondez pas aux appels masqués.
Et si les choses dégénèrent: courez!