
C'est la danse des canards
Qui veulent s'en sortir, qu'en on marre,
Se secouer le bas des reins.
Et faire... coin coin!
Nos amis les... célibataires.
30 millions d'amis.
Sur lesquels au moins une fois par an, il est bon de s'arrêter quelques minutes, histoire de faire un petit point célibat...
Ils sont nombreux, comme chaque année, à dériver inexorablement, le bec en coeur, attendant qu'on les pioche, les extrayant ainsi de la valse des singles (JJ Lionel en a bien vendu des millions).
Tournez c'est la fête, par dessus dessous, il y en a qui attendent leur tour et qui attendent toujours.
Les jours, les mois, les ères défilent, et toujours pas de bonne pêche à l'horizon.
Du coup, les canards ont peur que leurs couleurs ne se fanent avant qu'il n'aient vu la moindre rose.
De leur côté, les pêcheurs s'en donnent à coeur joie:
ils piochent, ont pécho, picorent même à gauche et à droite, mais ils repartent avec une peluche, une poupée rousse, ou une voiture téléguidée, et les canards sont aussitôt rejetés dans le grand bain.
Ce petit conte forain pour vous dire si vous êtes célibataire, vous êtes peut être du mauvais côté du comptoir, mais vous avez un avantage considérable: vous voyez passer du monde, vous n'êtes pas encore coincé sur une étagère entre une chaîne hi-fi de marque inconnue et une télé à l'écran trop plat.
Il reste des millions et des millions de personnes susceptibles de rencontrer vos attentes et de combler tous vos désirs.
Certes, la fête foraine, c'est un peu de rêve bon-marché.
Certes, si l'espoir fait vivre, vous aimeriez bien vivre justement.
Certes, vous voudriez sortir de l'eau pour vous sécher les plumes, au coin du feu par exemple.
Certes, vous rêvez d'un bon bec, dans une cabane au canada.
Mais voyez le côté positif des choses, ça pourrait être pire:
Vous pourriez être au stand de tir à pipes...