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2015-09-13

Róisín Murphy live: Comme à la maison (ou presque).



Róisín Murphy live: Sacrée Pure Pleasure Seeker..

Warning: article de fanzine, et j'assume.

Il régnait hier au Trabendo à Paris, comme un esprit de famille.
Mère Róisín Murphy, après une longue absence (due notamment à l'enfantement de deux petits murphies) est apparue fichu sur la tête et sac à la main, comme pour dire "I'm home"!
Et des lunettes anonymes pour cacher ses Evil Eyes.
Rompant ainsi un long silence pour ses fans venus en tribu remplir la petite salle à l'ombre de la Philharmonie.
Et Maman Róisín de dire: Les enfants! à table...


Une setlist variée au menu, de son dernier album à l'ère Moloko (elle glisse même Sing It Back au milieu de Evolution), de ses ballades italo disco chic à ses précédents albums solo (Dear Miami, Sow Into You, Simulation), en passant par ses featuring (Jealousy, Golden Era), Miss Murphy offre à ses ouailles un éventail de son savoir faire, avec tantôt de l'électro aux accents rock, voire presque punk, tantôt des versions acoustiques aux gimmicks expérimentaux.

Du petit lait pour les oisillons bouché bée.
Ce côté "comme à la maison" se retrouve aussi dans la mise en scène:
Mi-théâtrale mi-improvisée, où Róisín change de tenues et de masques, et de chapeaux et de lunettes, comme si on était dans son salon.
De temps en temps elle s'échappe dans sa chambre et revient nous surprendre par une nouvelle robe, mais elle se change aussi à vue, papote avec le public, et raconte des histoires et des contes à danser debout.

Cette tournée de petites salles, moins spectaculaire que la précédente par ses dimensions, invente une sorte de cabaret improbable dont Róisín est la meneuse de revue, mais aussi la chef de famille.

Un bonheur simple comme un collier de coquillettes, et tandis qu'elle revêt un masque de lune comme pour nous dire Bonne nuit les petits,  la salle la rappelle encore pour un dernier masque qui tombe, une dernière comptine,  et une dernière danse.
Aaah, maudits enfants.

C'est donc les yeux pleins d'étoiles et des boum boum plein le coeur que la famille se dissipe dans la nuit parisienne, en se disant que décidément, cette Róisín Murphy est une sacrée Pure Pleasure Seeker...

Lire les autres articles du label Róisín Murphy.


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