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2015-04-07

Mais où est donc Ornicar: Encore un peu de mousse?



Contemplant la surface mousseuse comme celle de la lune, je me prends à rêver.



Je ne vais pas le redire cent fois, mais en résumé: lune montante, sommeil café inné.
Serais-je l'être le plus influençable de la terre face à l'astre fessier?

Toujours est-il qu'à 5h tapantes sur mon système encore très peu solaire, remonté comme un coucou insomniaque, se présentent une fois encore deux options:
Faire semblant de dormir ?
Ou jouer que je me réveille?
L'histoire se répète inlassablement...


Et ça tombait au final plutôt bien du lit, puisque si ce n'était pas pour récupérer un peu, dormir en ce moment, j'ai pas que ça à faire.

Eveil, donc.
Or, il faut qu'on vous dise que Dutronc ment.
Car à 5h, Paris ne s'éveille pas du tout.
Paris ronfle sec.
On n'entendra d'ailleurs le ronronnement des camions poubelles que bien plus tard.
Donc un sommeil de plomb, il y en a qui ont de la chance.

Premier café, parce que tant qu'à faire le jeu de l'éveil, autant le faire avec les cinq sens:
La vue encore embuée, le touché pour trouver la tasse à tâtons, l'ouïe de la machine qui fend le silence, l'odeur de l'arabica, le goût du robusta.

Contemplant la surface mousseuse comme celle de la lune dans ma tasse, je me prends à rêver.
D'une deuxième tasse.
Mais pour toi.
En une gorgée, je chasse aussi vite ces bonnes pensées qui me font saliver de la moustache.


Je reviens aux moutons qui m'empêchent de dormir, aux travaux herculéens à fournir vite et bien.
Quand il y en a pour douze, il y en a pour moi.
Sous les effets de la caféine, mes doigts courent sur les touches.
Même si c'est ta surface qu'ils voudraient encore.
Nouvelle gorgée à la fontaine de l'oubli.

Je bois la tasse, terminée sans que je puisse en lire l'avenir, pour une fois (lire les épisodes précédents).
Ni que j'aie fini tout ce que j'avais à faire.
Sentiment d'inachevé qui comme l'étoile du noir,  me réveille en pleine nuit.
Inachevé comme certains contes à dormir debout.
Comme les cercles décrits par les agents moussants dans mon expresso, mes pensées tournent autour de ta face cachée.
Mais après lune montante, dit-on, sentiments s'émoussent.
Car le déclin est irréversible et le refuge dans la forêt du travail est temporairement nécessaire.
Toi, et qui que tu sois d'ailleurs, d'hier ou de demain, si lunaire, et qui m'empêche de dormir en rond, Toi générique dont la seule conquête hypothétique m'empêche de faire un pas,  je dois me mettre temporairement à l'abri de ton influence.
Et ce, jusqu'à la prochaine lune.
D'ici là encore un café, encore une lessive à bulles, et finalement le soleil qui vient sécher mes soucis froncés.

Je dois être accroc à la caféine, entre autres personnes.
Encore un peu de mousse?
 My moon, my man dit la chanson...

Lire les autres Ornicar.


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