L'heure est grave : Il est venu le moment de découvrir un nouvel épisode de cette épatante et navrante saga. Tradition depuis plus de quinze ans maintenant à la Saint Nicolas (on compte quelques décalages horaires certaines années), on ne pouvait pas rater ce rendez-vous /bilan annuel et être ponctuel, surtout en cette année bissextile.
Car si certains prennent la période qui se pointe le bout de son sapin à la légère, il y en a qui, on le sait, ne plaisantent pas avec les fêtes.
Et même si l'ambiance n'est pas franchement à la gaudriole en ce moment, on va tenter de vous faire sourire avec un bilan de l'année qui sent bon le caramel beurre salé, certes, mais du caramel quand même...
Je ne sais pas pourquoi en plus cette année est spéciale : j'aurais bien fêté mon anniversaire au Studio 54 en dansant sur du disco. J'ai du rêver. Le monde a changé et moi, en fait pas tant que ça. Petit bilan annuel, donc...
Vieilles pierres et nouvelle jeunesse :
C 'est un peu comme Notre Dame dont les portes ré-ouvriront demain, ma santé est une cathédrale, mon corps est un long chantier. Mais je suis heureux de dire que mes efforts (alimentation, activités physiques) semblent payer. Certes je n'aurai plus jamais mon corps de danseur (si tant est que je l'ai eu un jour) mais je frôle le DILF les bons jours, et le charme des vielles pierres les jours sans.
J'ai d'ailleurs très récemment découvert l'appli Yuca, qui m'accompagne désormais pour toutes mes emplettes, et provoque même des fous rires au rayon charcuterie : Adieu, lardons cruels! Je vous aimais tant, mais...
J'ai une amie aussi, enfin une frenemy : ma paire de lunettes, dont je suis malheureusement devenu dépendant, et que je passe le temps à chercher quand je ne me suis pas assis dessus. Je vais finir par lui donner un prénom, genre Ginette ou Youki, comme un véritable animal de compagnie.
Mais celle qui est devenue en un an ma compagne la plus fidèle, c'est la marche rapide. Et à chaque pas, chaque battement j'ai l'impression de rajeunir. Faire battre mon coeur, pour le muscler et faire rayonner mon système sanguin est une joie quotidienne. Car au delà de mon apparence physique, c'est le muscle le plus important de tous.
On a dit muscle. Car oui toutes les activités physiques sont les bienvenues. On y revient plus loin.
Reste encore quelques chantiers, dont la vilaine habitude dont je n'arrive pas à me défaire.
On va passer à l'hypnose je pense...
Saint Valentin et Saint Glin Glin :
Et tant qu'on parle de réparations et de coeur : le célibat est la seule solution pour l'instant et la solitude une sacrée garce très fidèle (encore une, avec la marche). L'intelligence artificielle ne me rendra pas mes vingts ans non plus, alors en attendant la Saint Glin Glin (voir image plus haut), je découvre encore et toujours, j'explore et je reste ouvert à l'imprévu.
Imprévue d'ailleurs, et même improbable, une jolie rencontre à l'automne, informelle et ponctuelle, qui apporte joie et réconfort, et surtout une compagnie très agréable...
Je n'oublie pas ici mes amis, fidèles comme les doigts de la main, même si j'ai perdu quelques doigts durant cette dernière décade. Mais qu'à cela ne tienne, ceux que j'ai encore (mes amis pas mes doigts) parfois depuis trente ans, sont des pierres précieuses que je porte avec fierté (à mes doigts). Et j'en ai même des nouveaux (des amis)!
Et je ne parle même pas de ma famille, qui sont mes uniques trésors, ma seule richesse, mes oeuvres d'art, mes organes vitaux, ma vie...
Jambes galbées et oeil de chat :
Et en parlant d'affaires de famille et toiles de maîtres, si je n'ai pas encore regardé la saison deux de House of the Dragon, ni de Just like that, pas plus que la saison 13 de RHOBH, et encore moins la saison 224 de Amour, gloire et beauté, j'ai jeté un oeil distrait sur l'adaptation française du dessin animé qui fit les beaux jours de mes dimanches soirs avant ou après le bain : Cat's Eyes.
Le générique, sulfureux pour l'époque, ne passerait même pas aujourd'hui avec des silhouettes aux formes généreuses enfermées dans des catsuits très ajustés.
Mais revenons à la french version:
Je ne sais pas combien cette série a coûté ou si la mairie de Paris a gracieusement offert les sites dans un esprit très JO 2024, mais elle est une pub pour la capitale qu'on dirait qu'Emily in Paris est allé s'acheter un short à Barbès avant de partir à Rome, et que les trois soeurs qui chapardent des toiles de maître pour retrouver leur papa ont toutes signé un contrat avec L'Oréal, tellement il y a des moyens. Pas toutes? Ok.
Et si certains dialogues sont parfois limite "Wesh cousine, Carole Bouquet, bien ou bien? ", ça change un peu de l'inceste royal et des crêpages de chignon sur fond de Malibu Beach. Je crois en tout cas que je n'avais plus regardé de série française depuis...euh....1981? En fait je ne vous parle que d'une chose : la nostalgie.
Donc, à part ça, je n'ai plus bingé de séries, peut-être suis-je arrivé à saturation voire au bord de l'indigestion? Ou alors serait-ce que je préfère les vrais gens? Mystère...
Minimalisme et millésime :
Parlons peu parlons bouffe, et boules, et bolduc, en vrac, car cette année est un peu particulière:
En effet pas de Noël officiel pour moi cette année. Alors si comme vous avez suivi, il n'y a plus beaucoup d'amis pour le "dej déco sapin" (voir épisodes précédents), pour pouvoir les influencer avec des thèmes débiles, il n'y aura pas grand chose dans mon salon, peut-être à part un sapin brodé sur tissu, quelques boules abandonnées pendant les vacances, et deux trois bougies allumées pour ceux qui ne sont plus là pour fêter Noël avec moi.
Pas de cadeaux non plus ça mettra du beurre salé dans les épinards de fin d'année.
Et pas d'excès non plus, si vous avez bien suivi. Cette année on sauve un sapin, une dinde et un foie gras pour qu'ils puissent s'épanouir dans la nature à l'air libre. Ok, moins le foie...
Les fêtes ce sera ailleurs, à un autre moment. La bonne nouvelle c'est que moi qui suis né le 23, traditionnellement je ne le fête jamais à cause de Noël.
Et cette année, j'aurai la chance de partager un moment privilégié en très petit comité familial : un resto convivial, un bon plat familial et un bon vin modéral.
Pour le réveillon je me ferai quand même un petit repas sympa aka des pâtes à la truffe (genre) et des bulles histoire de marquer les douze coups de minuit (du 24, le 31 encore moins à foutre). Le 31, j'irai me faire cuire un oeuf sur l'Etna. Ou j'écouterai les éruptions de joies et d'artifices depuis le cratère de mon lit.
Et le premier janvier 2025, si Dieu me prête vie jusque là, je me réveillerai comme chaque année en disant : Ouf, c'est derrière moi. Une page blanche salvatrice, un bain de jouvence et tout ça sans IA...
En résumé :
Qu'on soit beauté superficielle ou intelligence artificielle,
Qu'on soit église incendiée ou choeur à prendre et réparer,
Qu'on soit volcanologue en vadrouille ou sexologue qui part en nouilles,
Qu'on soit voleuse pour la bonne cause, ou non fumeur sous hypnose,
Qu'on soit Sainte Nitouche ou satanée fine bouche,
Binoclard heureux, Daddy sulfureux,
Marcheur rapide, célibataire intrépide,
Epicurien ou et puis plus rien,
As de la récup, acheteur pas dupe,
Fan de lycra inavoué ou justicier des oies gavées,
Roi sans son trône, rêveur sans drone,
Nostalgique danseur de disco ou 54 balais dans un studio,
L'important et même le principal,
C'est de voyager tous les jours, et avec escale.
Découvrir de nouveaux horizons, rencontrer des filles et des garçons,
Et laisser à jamais derrière soi... le paquet de lardons.
Je vous embrasse déjà sur la bouche et sous le gui.
Même si cette année, le gui , j'en fait fi.
PS : Happy Birthday M , j'y ai évidemment pensé.
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