Un accent aigu m'a sauvé...
Parfois un accent aigu peut tout changer.
Dans un nom commun, dans un prénom singulier, dans un air trop usé, dans un sacre trop pompeux.
Ce n'est pas le couronnement que l'on célébrera ici, pas encore, mais plutôt le début.
Le charme sacré du premier coup de soleil sur le nez arrivé sans s'être annoncé, le premier baiser échangé sans l'avoir prémédité, les premiers ébats sans y avoir vraiment résisté...
Une fois encore tout commence, comme une rime avant l'été, comme une ride d'expression mal dissimulée, comme un couplet de chanson aux sens cachés.
Tout mot est neuf quand il est bien inspiré, au creux d'un souffle ou d'un cou nouveau.
Aussi, pendant tout ce mois d' Avril, on tâchera d'inventé ce qu'on avait oublié, tandis que se poursuivront les festivités des 10 ans: De Profil.
Ce n'est pas ton profil que l'on cherchera au sens figuré, mais ton visage au sens propre.
Avec toute la musique que tu aimeras.
Viens, tu m'emmènes, vers d'autres histoires, d'autres côtés, viens, tu m'emmènes dans ton ciné de quartier.
J'ai tellement fermé les yeux, j'ai tellement rêvé, que tu es arrivé.
Avril à l'amour me voue et pas en vain, et point ne me lasse.
Quelque soit le vent, qu'il te porte jusqu'à la mienne.
Et tant pis si c'est mièvre comme une abeille au printemps, mou comme un flan raté, ou tarte comme un refrain trop sucré.
C'est trop frais sur ma peau.
Dans ta paume.
Un accent aigu m'a sauvé...
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