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2012-11-11

Les films classés sans suite: The Postman (le Facteur ne sonne qu'une fois).


Le facteur ne sonne qu'une fois...


Puisque la première édition, intitulée Flash Gordon (viens dans mon comic striptease) remporte un succès inattendu pour tout vous dire depuis plus de sept mois, voici sans doute un film qui pour son grand malheur (et d'une certaine manière le nôtre), n'a pas connu de deuxième vie.

Toujours dans le cadre de notre thema "Et si les mayas disaient vrai?" de cette fin d'année 2012, voici donc de quoi vous requinquer, façon "rira bien qui rira le dernier sur cette terre"...


En effet, c'est en l'an de grâce 1997 qu'il faut remonter pour trouver un des plus beaux films classés sans suite à ce jour:
"The Postman".

Kevin Kostner, après le succès planétaire et mérité de "Danse avec les loups", s'est senti pousser des ailes.
Et comme disait Icare, la chute fait mal.
D'abord il se prend la tasse dans "Waterworld" (qu'il produit), puis, par effet de ricochet sur l'eau, se fait mal au coccyx dans cette adaptation du roman (vendu sans doute par correspondance) de David Brin (de folie).


La poste sauve le monde:

C'est en substance le pitch du film. Et sa morale. Et toute l'histoire (qui dure quand même 2h 58').

Le synopsis, ou s'il fallait inventer un mot pour l'occasion, le sineptis fait peur:

2013, le monde est dévasté. Les rares survivants vivent comme ils peuvent sur les restes de la civilisation disparue. Le général auto-proclamé Bethlehem (chouette nom) à la tête d'une armée conséquente (c'est le mot, ils sont au moins 37 figurants),  décide d'imposer son pouvoir par la force (ils auraient dû plutôt jouer la carte de  l'humour, moi je trouve, mais bon).
Mais un voyageur solitaire va s'opposer à lui (on vous laisse deviner qui).

Un facteur déterminant:

Comment voulez-vous faire quelque chose de bien avec une histoire pareille?
Oui on comprend: si les moyens de communications sont rompus, si les technologies sont toutes bousillées (j'en sais quelque chose en ce moment)  il faudra revenir à des modes de communication ancestraux.

Mais de là à se déguiser en cowboys et penser que le sort de l'humanité va se jouer dans "la petite carrière dans une prairie de mormons"?
Cette histoire fait juste la démonstration d'une certaine Amérique, qui croît encore à l'époque détenir à elle seule les clefs de la survie humaine sur terre.
C'est d'ailleurs assez injuste que tout le monde soit tombé sur le râble de notre petit lapin Kevin, vu qu'à l'époque, tous les films de science fiction vont dans le même sens.
"Independence Day" est d'ailleurs sorti en K7 vidéo et aussi en DVD.

Mais de là à gober cette histoire de "le bonheur c'est simple comme une lettre à la poste"...

Its a "Coup d'état" in Utah!

Malheureusement pour notre bodyguard préféré, son "Mad Max Waterproof" frisait déjà parfois le ridicule.
Sa version "U got a mail" y saute à pieds joints.
Et au grand galop.

Du début, où un lion joue avec une canette dans un désert de sel (franchement en l'écrivant je n'en crois pas mes doigts) à la fin, la naissance d'une fille nommée Hope (et non pas Cheval, ni Enveloppe Timbrée), en passant par une citation de Shakespeare en plein milieu d'une reconstitution cheap de la guerre de secession, le film s'enlise dans une série de métaphores et de paraboles, de dialogues et de longs silences qui en disent tout aussi long.

Le tout dans un esprit et une ésthétique résolument "3 Suisses VS la Planète sans Singes".
Pris au douzième degré (vu qu'on n'est pas sûrs qu'il y en aura un treizième), c'est un régal.
Bref, comme comédie, ça passe comme une lettre à la poste.


Razzia de Razzie 's:

Le film ne marche pas (non plus en salles).
Il faut dire qu'il se fait  écraser au passage par le Titanic de James Cameron.
The Postman sombre.
Il raffle un record de Razzie Awards, récompensé pour toutes les catégories où il est nommé.
Et même Kevin s'en amuse: à la cérémonie des Oscar, le génial Billy Christal lui offre l'opportunité de s'en sortir avec une jolie pirouette (voir ci-dessous).
Comme quoi, si l'Amérique ne sauve pas toujours le monde, l'humour sauve souvent l'Amérique.


Clyde Smith Cinematography Billy Crystal 70th Oscars from Clyde Smith on Vimeo.



Et comme le film, qui se finit sur un sourire d'enfant, nous finirons sur une note d'espoir:
Si "The Postman" est sans conteste le pire film de l'année 1997, gageons que si l'humanité survit, en 2013, de grands moments de rire nous attendent dans les salles des films obscurs.
A ne pas prendre au pied de la lettre, merci.








Une idée rigolote de cadeau pour Noël.
En K7 vidéo, DVD, et qui sait en Blue Ray?