La pop-up culture et l'art de vivre nez au vent, vus par un optimiste subjectif.
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2010-07-25
Ne riez pas: C'est les Vacances (deuxième partie)
Fini de rire.
Il y a des gens qui ont des vrais problèmes.
La course au maillot jaune, c'est bien joli, mais la marque du maillot c'est quand même un enjeu crucial.
Et les sponsors (vous) ont investi énormément et attendent des résultats.
Mais après un démarrage en fanfare le première semaine, avec cagnard, insolation, et boutons d'allergie à au soleil et/ou à la chaleur, tendance maillot blanc à pois rouges, voici que le temps se couvre en deuxième semaine.
Et là, ça sent le maillot gris pour l'arrivée sur les Champs Elysées.
Damned (comme dirait Lance Amstrong)...
Il faut dire que c'est avant tout un sport collectif et que vos coéquipiers ne vous aident guère.
Entre ceux qui ont triché (il reviennent d'un mois à Bali) et ceux qui se dopent à la carotène depuis le 25 avril (Liège-Bastogne-Liège), vous faites pâle figure avec votre teint abricot pas encore mur importé tout droit du Languedoc Roussillon.
La journée est donc rythmée par les bulletins météo en temps réel, histoire de ne pas louper la moindre éclaircie dans un ciel de plomb.
Le plus difficile c'est quand il se dégage sous le coup de 21h.
La nuit étoilée vous donne des envie de meurtre.
Bref, vous avez le moral dans les pédales, vous buvez pour oublier, et vous vous réveillez à midi, la tête dans le guidon.
"Vous avez raté une belle matinée" vous lance la voisine, allongée sur son transat.
Vous êtes vert comme son maillot.
Vous lui feriez bien avaler son parasol.
Mais vous avez des scrupules car elle a deux enfants.
Le plus petit et son copain, qui vous ont pourri la première partie du séjour avec leurs cris de gibbons, pourraient jouer les circonstances atténuantes, mais bon...
"Là on dirait que ça se couvre!" rajoute-t-elle encore pour vous faire grimper le mont Ventoux.
Sa voix résonne comme les cris des bovidés au passage du peloton.
Vous comprenez maintenant pourquoi la grande a toujours son iPod.
Pour vous aussi, les choses commencent sérieusement à se gâter.
Soit vous remportez l'ensemble des étapes qui restent, soit vous risquez de dégringoler encore au classement général.
La tentation de vous enduire d'huile d'olive dans les cinq prochains jours est grande, mais vous résistez.
Vous êtes fairplay.
Mais vous pensez tout de même à prendre la voiture pour aller chercher le soleil là où il est, c'est à dire à environ une heure trente.
L'alibi culturel-vous voulez visitez une vieille église romane au passage- cache mal vos intentions purement sportives.
Les autres traînent la patte: "ouais, chai pas, on verra après l'apéro..."
Furieux de leur manque de solidarité ( rappel: ils sont tous chocolat), vous décidez de la jouer perso.
Vous vous retrouvez donc dans la caravane du tour, car bizarrement 43433232 véhicules ont eu la même idée que vous.
Cette étape est un contre la montre (en effet, il vous faudra le même temps pour revenir ce soir).
Mais vos efforts sont vite récompensés: il fait beau aux portes de la station balnéaire.
Arrivé avec tous les autres coureurs en manque de mélanine, seule la plage est noire de monde.
Qu'à ce la ne tienne, vous signez pour une épreuve de biathlon.
Vous louez un vélo (comptez une heure d'attente) et tentez une échappée en solitaire pour semer vos concurrents.
Au bout de trois kilomètres, la route s'arrête.
Pas de banderoles, pas de signalisation.
Ce Tour est décidément très mal organisé.
Vous prenez votre vélo sur l'épaule pour avancer dans le sable brûlant.
Heureusement, après quelques litres de sueur perdus dans la montée, vous arrivez au sommet de la dune.
La mer bleu azur vous annonce la fin de l'étape.
Mais quand vous franchissez la ligne d'arrivée, à votre grande surprise, toutes les autorités locales sont en tenue d'Adam Blythe.
Là trois options:
Soit vous passez pour un(e) obsédé(e) et vous décrochez le maillot blanc du meilleur espoir.
Soit vous tombez le maillot, donc pas de marque , sauf si vous inscrivez Caisse d' Epargne à l'écran total sur vos fesses.
Soit vous faites demi-tour et abandonnez la compétition.
Question suspense, ce tour tient en tout cas toutes ses promesses.
Une radio diffuse ironiquement: Amstrong, tu te fends la poire, je suis blanc de peau.
A suivre...