Il s'est fait attendre, mais me soleil pointe ses rayons encore timides sur les bords de la Seine. Pourtant, on sent bien que quelque chose se trame. Courage, fuyons...
Drôle, drôle, drôle d'ambiance en ce début d'été pour ne rien vous cacher. La chaleur tarde, mais les esprits s'échauffent. Les jeux se préparent, mais on craint les mauvais perdants. Avec le sentiment que Paname pourrait très vite virer à Panem.
Bref c'est pas exactement un sentiment festif qui domine, d'autant que les autochtones ont déjà commencé à faire leurs valises. Il y aura donc ceux qui y étaient, et surtout tous ceux qui ont fuit.
Pour ma part, je ne verrai pas l'ouverture de ma fenêtre, mais plutôt dans la lucarne, ici ou ailleurs. De toute façon, à l'allure où ça va, je n'aurai bientôt plus accès à mon fleuve préféré pour mes activités sportives.
On ira chercher le soleil et l'eau ailleurs, du nord au sud en passant par l'est et l'ouest, en suivant le cours de l'eau avec qui sait une belle embouchure à la clé.
On laissera aussi les clés au Flamand Rose, qui comme chaque été, rythmera de ses carnets hebdomadaires le calendrier des travailleurs et des siesteurs.
On écoutera aussi toutes les musiques qu'on aime détester en été.
On fera des balades au vert, des bains à la nuit tombée.
On regardera le soleil se lever avec une tasse de café.
On se perdra des les sous bois, on surfera sur les vagues.
On cherchera partout le beau, car le beau apaise.
En un mot, j'irai voir ailleurs si j'y suis...
Bel été à vous.
Stéphane.