Un mois hors des sentiers battus.
Enfin, nous respirons l'air libre. Enfin, à travers un masque.
N'empêche: ça fait du bien de se sentir unique responsable de ses mouvements, à plus de cent kilomètres à la ronde.
Même si deux options s'offrent à nous, deux chemins: l'un à travers les herbes hautes, peu fréquentées et qui vous procurent un large sentiment de liberté.
L'autre, plus radical, qui vous propose de vous diriger dans toutes les directions, sans boussole, sans règles, sans foi ni loi...
Certains ont fait leur choix: ils ont l'air libres. Mais l'air ne fait pas la chanson.
Plus que jamais aujourd'hui se pose la question de la liberté individuelle face à l'intérêt général.
Tâchons donc en ce mois de juin de cultiver une fois encore notre différence, notre distance par rapport aux événements, notre distinction dans les mouvements.
Marchons hors des sentiers battus, recherchons les trèfles à quatre feuilles dans le désert culturel, et les perles (vraies ou fausses) dans les bottes de foin qu'on nous donne à manger.
On n'aura de cesse de répéter que la curiosité est un joli défaut.
Plus qu'hier et moins que demain.
Pierre qui roule n'amasse pas mousse, certes, mais elle voit le monde, du beau monde, et des belles choses: des musiques, des images, des paroles, des allégories.
En ce mois de juin ce sera donc l'heure de l'été qui approche, et des tracas qui on l'espère, seront balayés par l'air chaud en même temps que les pollens.
Demain est un autre Juin, à l'air libre d'esprit.
Faisons ensemble ce petit bout de chemin, si vous le voulez bien...
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