Jodie Foster brandit fièrement ses 50 ans,
dont 47 de carrière.
Sapin à Noël, awards en hiver.
Comme prévu, les premières récompenses sont tombées sur les personnalités scintillantes.
Et comme annoncé, quand les stars se mettent sur leur 31, "de profil" se met sur son 13.
Avec, en ouverture de la chasse aux trophées, les Golden Globes et son dîner de famille.
Et qui dit famille dit secrets de polichinelles et sujets tabous...
On se demandait d'abord si Tina Fey et Amy Poelher avaient eu raison d'accepter de remplacer Ricky "Terminator" Gervais.
On se demandait si, même à deux, et à deux drôles qui plus est, les deux stars de la télé feraient le poids dans la cérémonie qui récompense les fictions au cinéma et à la télévision.
Un exercice piège, à haut risque vu les pirouettes vitriolées de leur prédécesseur anglais.
Verdict: oui, oui.
Avec un speech d'ouverture résolument tourné vers la gent féminine, avec les ongles bien aiguisés.
Palmarès des meilleures vannes:
"Merryl Streep ne peut pas être là ce soir, elle a la grippe, et j'ai entendu qu'elle était FORMIDABLE dans le rôle".
Concernant la réalisatrice oscarisée Kathryn Bigelow:
"Je n'ai pas vraiment suivi la controverse autour de "Zero Dark Thirty", mais s'agissant de torture, je fais confiance à une femme qui a été mariée trois ans à James Cameron".
"Personne n'a comme projet de faire du porno".
Et beaucoup d'autres pour Anne Hataway, Ben Affleck, Quentin Tarentino, Daniel Day Lewis etc...
Evidemment, avec une assemblée pareille, il y a matière à "name dropping" (comme on dit dans le jargon du business).
Tout le monde n' a pas la chance, et je cite, d'avoir "le mari d'Hillary Clinton" comme remettant.
Ni de pouvoir remettre un prix spécial portant le nom de "Cécil B. DeMille" à Jodie Foster, et ce pour ses 47 ans... de carrière.
Avec un "faux" coming out et une vraie déclaration d'amour à tous ses proches, l'actrice réalisatrice a fait montre d'auto-dérision, de classe et de savoir faire William Saurin.
Se déclarant ouvertement "célibataire", elle a rendu hommage à son ex compagne, à ses deux fils et sa mère, aux yeux eux aussi "bleu profond".
Marion Cottilard, ne partira pas bredouille, puisqu'elle a eu l'honneur d'être citée dans son speech.
C'est déjà ça.
Michael Haneke a reçu un prix des mains de son ex compatriote Arnold Schwartzenegger.
Adèle a "pissé de rire" toute la soirée.
Bref, un dîner de famille comme un autre, à Hollywood...
A suivre: Les César, les Oscar, les Magritte, les Victoires... Stay Tuned.
Bonus: le discours d'ouverture en V.O. non sous-titrée, pour ceux qui manient la langue de William Saurin.