Une profession de foi
C'est une des séries les plus attendues (comme le Messie, oserais-je?) de la rentrée.
Et vu le titre de cette rubrique, un psaume à tout le moins s'imposait, l'occasion étant trop belle de me lâcher sur la sémantique et les images bibliques...
Le pitch dit en substance: Cinq jeunes candidats à la prêtrise entrent au séminaire des Capucins, un lieu d'études et d'apprentissage, ouvert sur son époque.
Le commun des mortels s'attend donc, la curiosité étant un vilain défaut, à en savoir d'avantage sur ce qui se passe dans la tête, le coeur, et même - avouons nos péchés- sous la soutane de Raphaël (Clément Roussier), Yann (Julien Bouanich), Guillaume (Clément Manuel), Emmanuel (David Baïot) et José (Samuel Jouy), tandis qu'ils s'apprêtent à embrasser une vocation souvent méconnue, et dont on entend parler le plus souvent au travers de faits divers et toujours les mêmes.
C'est donc bien le moment de dépasser les clichés et les à priori (on prie).
Et d'entamer le dialogue.
Celui entre une église ancrée dans ses croyances, et une autre en plein questionnement.
Entre celle du Père Fromenger (Jean-Luc Bideau), plus progressiste, et celle du Père Bosco (Pierre Gimenez, ou encore celle de "l'appareil" incarnée ici par Monseigneur Roman (Michel Duchaussoy).
Et parfois c'est pareil (évitons ici les querelles de clocher, les divisions hâtives, et les visions manichéennes).
Et parfois, n'en déplaise à Benoît, certaines prises de position peuvent, elles aussi, choquer, provoquer l'indignation, voire la colère.
Les tourments, les débats intérieurs, et l'oeil du Vatican qui plane au dessus de tous, cette série, si elle tient toutes ses promesses épiscopales, aura au moins une vertu:
Celle, iconoclaste pour certains, d'animer une image qui a tendance à se figer dans les esprits de certains.
Alors prosélytisme ou blasphème, réalisme impur ou pur fantasme, introspection ou voyeurisme, l'avenir nous le dira bientôt.
Mais gageons qu'avec Arte, on peut s'attendre à autre chose qu'à "Priest Academy".
Ou "Le Choeur a ses raisons".
Ainsi soient ils...
PS: Mon blog participe au Golden Blog Awards, catégorie culture généraliste.
Merci de voter si le coeur vous en dit.
Ainsi Soient Ils
Arte, à partir du 11 octobre
à noter: le dvd sortira dans la foulée.
Et vu le titre de cette rubrique, un psaume à tout le moins s'imposait, l'occasion étant trop belle de me lâcher sur la sémantique et les images bibliques...
Le pitch dit en substance: Cinq jeunes candidats à la prêtrise entrent au séminaire des Capucins, un lieu d'études et d'apprentissage, ouvert sur son époque.
Le commun des mortels s'attend donc, la curiosité étant un vilain défaut, à en savoir d'avantage sur ce qui se passe dans la tête, le coeur, et même - avouons nos péchés- sous la soutane de Raphaël (Clément Roussier), Yann (Julien Bouanich), Guillaume (Clément Manuel), Emmanuel (David Baïot) et José (Samuel Jouy), tandis qu'ils s'apprêtent à embrasser une vocation souvent méconnue, et dont on entend parler le plus souvent au travers de faits divers et toujours les mêmes.
C'est donc bien le moment de dépasser les clichés et les à priori (on prie).
Et d'entamer le dialogue.
Celui entre une église ancrée dans ses croyances, et une autre en plein questionnement.
Entre celle du Père Fromenger (Jean-Luc Bideau), plus progressiste, et celle du Père Bosco (Pierre Gimenez, ou encore celle de "l'appareil" incarnée ici par Monseigneur Roman (Michel Duchaussoy).
Et parfois c'est pareil (évitons ici les querelles de clocher, les divisions hâtives, et les visions manichéennes).
Et parfois, n'en déplaise à Benoît, certaines prises de position peuvent, elles aussi, choquer, provoquer l'indignation, voire la colère.
Les tourments, les débats intérieurs, et l'oeil du Vatican qui plane au dessus de tous, cette série, si elle tient toutes ses promesses épiscopales, aura au moins une vertu:
Celle, iconoclaste pour certains, d'animer une image qui a tendance à se figer dans les esprits de certains.
Alors prosélytisme ou blasphème, réalisme impur ou pur fantasme, introspection ou voyeurisme, l'avenir nous le dira bientôt.
Mais gageons qu'avec Arte, on peut s'attendre à autre chose qu'à "Priest Academy".
Ou "Le Choeur a ses raisons".
Ainsi soient ils...
PS: Mon blog participe au Golden Blog Awards, catégorie culture généraliste.
Merci de voter si le coeur vous en dit.
Ainsi Soient Ils
Arte, à partir du 11 octobre
à noter: le dvd sortira dans la foulée.