"Repetition", Common's & Sense issue 43 (2012)
En guise de clôture à cette Fashion Week très verte, voici l'occasion de découvrir un type chic qui porte des talents hauts: le photographe (et un ami, pourquoi le cacher?) Antonin Guidicci.
Eternel adulescent, ses transformations physiques (capillaires, notamment) participent de sa légende.
Antonin aime jouer?
Jouons...
"French Guys" (2012).
Mon premier est juvénile.
Facétieux.
Mais aussi animal.
Dès notre première rencontre, alors qu'il était encore l'assistant de Helen Von Unwerth (c'est qui ça?), c'est exactement l'effet qu'il m'a fait comme impression.
Un petit sauvage.
Et c'est l'effet qu'il fait aux modèles, artistes et autres créatures qu'il fige dans ses "natures pas mortes du tout".
The XX, Modzik (2012).
Et c'est, à mon sens, ce qui le distingue de ses "camarades et néanmoins collègues".
Antonin Guidicci libère la bête qui est en vous (et en l'occurrence en eux).
Mais pas de manière artificielle ou artificieuse.
Inutile donc de faire "grrr" à l'objectif en le griffant avec une french manucure.
On ne parle donc pas de gentil félin dressé, on parle de bête sauvage.
Tout est le regard.
C'est à la fois plus subtil et moins propret.
On parle des ébats et des abats, pas des bouchées qu'on essuie proprement avec le coin de la serviette.
Mon second est sexué.
"Paris, Dallas", L'Officiel Paris.
De les détourner pour mieux s'en amuser.
Mon troisième est chic mais pas gnan gnan.
Classe mais pas mannequin.
J'aurais bien terminé ce mini portfolio par une photo de sa fraise.
Mais comme je sais qu'il n'aimerait pas ça.
Il préfère se cacher, puis se montrer, puis se cacher...
J'aurais bien aussi mis l'ensemble de ses photos tendance oeuvres complètes, mais le mieux c'est de vous laisser découvrir le reste sur son site:
antoninguidicci.com
Mon tout gagne à être connu.
(Ne cherchez pas la charade, il n'y en a pas).
PS: Mon blog participe aux Golden Blog Awards, catégorie culture généraliste.
Merci de voter si le coeur vous en dit.