Petit Darius deviendra grand.
Une fois n'est pas n'est pas coutume, c'est un EP entier et bien entendu en boucle qu'on vous propose d'écouter.
Car à vrai dire, impossible d'extraire l'un ou l'autre titre de se petit voyage au pays de la Romance proposé par un Darius semble-t-il conquérant...
Le bordelais de souche, à l'instar de son homonyme antique et roi de Perse, loin d'aller se faire voir chez les Grecs, entame avec énormément d'Espoir une campagne moins belliqueuse (et plus amoureuse?) que Darius le Grand.
Ses armes: un classicisme de bâtisseur et des mélodies solides comme fondations de son empire.
Loin d'être un révolutionnaire, il prône l'évolution au travers de ses morceaux choisis.
S'enchaînent ainsi, à la manière d'une parade (encore une fois plus amoureuse que militaire) un Hot Hands dans une voix de velours, Omeo qui nous fait grimper jusqu'aux sommets aborigènes, S/Hash (du nom d'un court métrage narrant l'histoire d'un fan de Harry Potter qui écrit un livre érotique du haut de ses 13 ans), et pour finir en beauté sur Vanhyll, autre patronyme mystérieux (que quand j'ai googlé, je suis tombé sur une vidéo de lutteurs).
Et quand l'écoute est terminée, on a qu'une envie si j'ose dire, c'est de remettre le couvert.
Preuve que ce petit Darius là deviendra grand.
Bref en un mot comme en cent, faites l'amour pas la guerre.
Et mangez cinq morceaux de musique par jour.
Au moins.
Voir les autres En boucle.
Vidéo si/dès que:
Enjoy.
P1000 -29