Captain America 2: à moto et à planche à voile?
Souvenez-vous: le label exclusif: de profil avait vu le jour avec la séquence censurée de Captain America.
Et voici en exclu de nulle part, une ouverture du second film qui fait déjà polémique.
Elles présentent en effet le héros surgelé sous un jour plutôt inattendu.
On savait déjà que si le premier volet mettait l'accent sur des scènes d'action époustouflantes, la suite s'attarderait d'avantage sur la psychologie des personnages.
Mais on n'en espérait quand même pas autant...
Casting XXL:
La moto.
C'est un peu la seule chose qu'on retrouvera dans le film avec le costume toujours aussi marvelous.
Le casting a beaucoup évolué.
Exit le sculpté Chris Evans, remplacé en dernière minute par Reb Brown, qui affiche un look très inspiré par Matt Damon dans Behind the Candelabra.
Exit aussi Scarlett Johansson, coiffée sur le poteau par Connie Sellecca, dont le jeu intense et l'intériorité avec un bébé jaguar empaillé ont convaincu les producteurs.
Len Birman, en coiffeur conseil et surtout Christopher Lee (ils ont en effet obtenu les droits sur ses images de synthèse) en Miguel, le nettoyeur (pas que) de piscines pour le moins belliqueux, tiennet le haut de l'affiche.
Mais il y a aussi des guest stars:
Katherine Justice, Christopher Cary, Bill Lucking (dont c'est le premier film "traditionnel" après une longue carrière dans le X), Stanley Kamel, Ken Swofford et Lana Wood complètent cette distribution de choix.
Il est où le soldat de l'hiver?
Les premières images nous montrent un Captain America bien loin des enjeux planétaires, puisqu'il a décidé de se payer du bon temps sur les plages de Malibu.
The Winter Soldier (si c'est lui) rejoint en effet Yolanda de Real Housewives of Beverly Hills (jouée ici par Lana Wood) dans sa villa de milliardaire, au volant d'un coquet van, digne de Pimp My Ride sur MTV.
Oubliés Red Skull et les armes de destruction massives, bonjour les routes escarpées et le Big Blue pacifique.
La fenêtre ouverte, le regard vers l'horizon, et pas une once d'inquiétude dans les sourcils taillés à la pince.
Le tout sur une musique dont la tension dramatique frôle la musique d'attente d'un salon de massage asiatique et olé olé.
American Gigolo:
Cette nonchalance, cette désinvolture du héros face à une situation de plus en plus critique choque.
Plus proche de Richard Gere à ses débuts que de Rambo sur la fin.
On l'aura compris: le jeune homme a décidé de mettre sa plastique avantageuse ailleurs qu'au service de la nation.
Mais il n'y a pas que ça.
Les dernières images de l'extrait, montrant un homme à moitié nu rattrapant un freesby entre ses jambes, a beaucoup choqué les américains.
Elle relance de plus une polémique enterrée depuis longtemps et qui entoure successivement tous les héros de la franchise: Captain America en serait-il?
Je veux dire au moins: à moto et à planche à voile?
Réponse très bientôt sur vos écrans...
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