Tou vient à point à qui sait attendre dit l'adage. Et en l'occurrence la thématique de ce mois de décembre s'est bien fait attendre en effet, contrairement aux décorations de Noël de magasins, qui on tendance à naître prématurément, contrairement au petit Jésus...
Et justement, on hésitait à en parler, et en fait on va en parler : Car si les traditions se perpétuent, les comportement, eux, changent (et je ne dis pas évoluent à dessein).
Le monde dans lequel nous évoluons s'éloigne de plus en plus des valeurs de partage. Créant ainsi un décalage de plus en plus grand entre les comportements et le folklore.
L'individualisme érigé en norme, donnant aux individus le sentiment d'être libres et puissants, alors qu'ils ne sont en réalité que les pitoyables instruments d'une fanfare consumériste.
Bref désolé si mon Dreaming of a white Christmas sonne faux, mais je n'en peux plus du manque de respect des autres, du chacun pour sa gueule, du manque de considération d'autrui, et je parle ici de l'environnement urbain qui m'entoure.
Nul doute qu'ailleurs la neige est plus blanche.
Mais c'est cette farce qui se met en place en fin d'année, qui plonge les gens dans une urgence inutile et une hystérie organisée, qui je vois se dessiner, cousue de fil blanc justement.
Alors je souhaite que vous tous, échappiez à ces pièges, ces artifices, cette mascarade où loin de penser aux autres, chacun pense avant tout à soi.
Je veux de la courtoisie, des bons sentiments et de la chaleur humaine. C'est ce que j'ai mis sur ma lettre au Père Noël.
Bon mois de décembre à tous.
Stéphane