Après un mois de février célébrant les 15 ans : De Profil et l'article 2000, il a fallu qu'on marque une petite pause.
Une pause pour mieux repartir à l'assaut des idées préconçues, des murs préfabriqués et des images prémâchées...
Que dirait, qu'écrirait Molière, s'il était vivant aujourd'hui? Qu'on trouve sa langue trop éloignée ou pas de nous, Jean-Baptiste ne manquerait pas de sujets pour ses nouvelles comédies: Les Youtubeuses Ridicules, Les Facebookeries de Scapin, ou encore Tartuffe ou l'Instagrameur, ne seraient qu'une des facettes décrites dans ses comédies à miroir déformant.
Car en effet, nous vivons dans une ère où le paraître est redevenu, par le biais de la technologie, aussi important si pas plus que l'être, aux yeux de certains, et surtout au regard des autres.
Être ou ne pas être en permanence spectateur de sa propre vie, quitte à ne pas en être l'acteur. Mettre en scène la banalité du quotidien en tentant de la sublimer à grands coups de filtres et de hashtags convenus.
En Mars, nous allons encore une fois tenter de décrypter ces selfies en trompe l'oeil, gratter sous les images caricaturales et les figures tragicomiques , et essayer de trouver le beau dans le réel.
Pour changer de: Le petit chat est mort il y a six ans, et je lui consacre une story tous les jours depuis.
J'ai bien dit essayer, car comme le disait encore la Comtesse d'Escarbagnas hier soir au chanoine:
Charité bien ordonnée commence par soi-même. Ce qui n'exclu pas d'être généreux en critiques à l'égard des autres, histoire de ne pas finir complètement misanthrope.
La comédie de Mars se jouera donc à la cour et au jardin, encadrée par des musiques de DJ Lully.
Du divertissement on l'espère un tantinet intelligent, avec son lot de faux semblants, de duperies, et de mascarades en tous genres...
Prenez-place, et bon mois de Mars à tous...
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