C'est presque le meilleur moment de l'année : la fin de l'hiver et l'orée du printemps. Oui, s'il n'y avait pas le nez qui coule bien sûr...
Parlons peu mais ne parlons pas météo : Les cerisiers du Japon pleurent à la moindre averse, on ne va pas les déprimer tout de suite.
Mars et Avril, un gars et une fille dans l'âge vert, ne sont pourtant pas toujours très populaires.
Mars se bagarre souvent à la récré et Avril ne fréquente que Mars.
Ils ont un point commun : froids au premier abord, ils gagnent pourtant à être connus. Ils s'aiment comme le printemps, cachés sous une laine ou sous les draps. Il bravent les intempéries pour échanger des baisers brûlants et secrets en promenade, au cinéma, au concert ou sur un couvre-lit en patchwork.
Ces jeunes pousses sont curieuses de tout et de tout le monde, pourtant.
Ils observent comme des ornithologues à l'aube regardent les premières danses de l'amour.
Ils ont soif de découverte, ils veulent rire et découvrir, apprendre et grandir, comme les premières fleurs.
Mais surtout en profitant de la vie sans tout prendre au sérieux. Avec cette insouciance et cette légèreté qui fait parfois tellement défaut aux autres mois pluvieux et plus vieux. En mangeant des pots de glace, même si il fait froid dehors. En dansant comme des fous pour se réchauffer. Et en parlant de tout et de rien, sauf de la météo.
C'est un beau roman, c'est une belle histoire, c'est une romance d'aujourd'hui.
Il rentrait chez lui, là-haut vers le brouillard, elle descendait dans le midi...
Bon Printemps à vous.
Stéphane.
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