L'été n'est pas fini. Et, inspiré par mes dernières vacances dans un jardin d'Eden, je vous propose de passer le mois de septembre dans un jardin tout aussi extraordinaire...
Car quand on habite en ville comme moi, on cherche le vert. On cherche l'organique. Et le plus simple devient un miracle.
Certes, le jardin extraordinaire est différent pour tout le monde:
Pour certains il évoque la chanson de Trenet, qui pour info serait une référence aux Tuileries où se rencontrent les hommes passionnés de botanique (et dans botanique il y a bota), pour d'autres belges de ma génération, il fait référence à une émission documentaire culte du samedi soir, pour d'autres enfin il évoque d'autres espaces verts, du parc floral au jardin des plantes, du hameau de Marie Antoinette aux Buttes Chaumont.
Mais pour moi, il s'agit plutôt d'un état d'esprit: Du nord au sud, du bois de Boulogne au bois de Vincennes, et de Bruxelles à l'Amazonie ( dédicace à Greg), chacun cherche le vert là où il le trouve.
Le vert est une respiration, mais aussi une inspiration. Un appel à la création. Et d'ailleurs si vous ne vous sentez pas assez créatifs dans votre vie, n'hésitez pas à jardiner.
Cultivez votre jardin intérieur, même s'il doit ressembler à un champ de patates: ce sera votre champ de patates.
Gardez aussi votre jardin secret. En ces temps exposés aux réseaux soucieux de leur image permanente, rester à l'ombre d'un arbre fait du bien à la peau, et au cerveau.
Bref, si pour vivre heureux il faut vivre caché, que se soit dans le plus beau des jardins.
Un jardin extraordinaire...
Bon mois de septembre 22 à tous.
Stéphane Custers.