Le génie des années 80. (E=MC carré, collage perso)
Balladeur: Le nom francisé du Walkman, qui contrairement à celui-ci, n'a jamais marché. Mini radio- K7 avec écouteurs légers, de préférence avec mousses oranges (on ne saura jamais pourquoi). Prévoir des piles de rechange, sinon Madonna se met à chanter comme Barry White.
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Bananarama: Trio de nanas anglaises ébouriffées qui balance ses tubes avec nonchalance, dont le mythique Cruel Summer. Mais c'est avec Venus, reprise produite par Stock Aitken et Waterman qu'elles enregistrent le plus de numéro 1 dans les charts du monde entier. Le nom du groupe vient d'une contraction de Banana Splits , émisssion pour enfants et Pyjamarama , chanson de Biran Ferry. Na na na na , hey, hey...
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Bandana: Le foulard des années 80. Mais aussi le code couleur des gays de l'époque. Aujourd'hui encore on trouve des bandanas, mais plutôt sur les kids. Les temps changent...
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Badges: L'accessoire indispensable qui ruine tous vos vêtements. On porte haut les couleurs de ses chanteurs, chanteuses et groupe préférés et même ceux qu'on ne connaît pas. Le message peut être aussi politique, ou plus simplement fun avec la naissance du smiley. Oui enfin, sauf qu'à l'époque, il faisait l'apologie de la drogue, en l'occurrence l'acid. Alternative aux trous dans les blousons en jeans: le sac militaire kaki qu'on customize aussi des tags.
#ancêtredespins #touchepasàmonpote
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Band Aid: Tout commence en Angleterre avec Do they know it's Christmas, titre caritatif. Les USA for Africa emboîtent le pas avec We are the world écrit par Michael Jackson. Et Bob Geldof a l'idée folle de faire un concert entre Londres et Philadelphie le 13 juillet 1985, retransmis dans 100 pays devant environ 2 milliards de téléspectateurs. L'évènement récoltera à lui seul 127 millions de dollars.
#numbers
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BCBG: Bon chic, bon genre. Le groupe des péteux, comme on disait chez moi. Vêtements de marques (on y reviendra plus loin), doudoune par tous les temps et qui se porte fermée en bas et les épaules sur-naturellement découvertes. Les chaussures bateau, les jeans carotte retroussés, et le nez en l'air. un élange d'insouciance et d'insolence, qui n'a pas forcément à voir avec le portefeuille, mais sûrement avec une part de naïveté sur la réalité du monde. D'où les couleurs pastel. Les ancêtres des preppy.
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Benetton: United Colors of Benetton. Voilà un slogan qui a fait la mode, et aussi les choux gras des journaux, quand Luciano Benetton décide de faire appel à Oliviero Toscani pour des campagnes plus politique (Apartheid, Sida, religion...) fin des années 80 et début des années 90. D'autres polémiques entourent la marque par la suite et viendront quelque peu entacher... son image.
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Blade Runner: Ridley Scott réinvente le film de science fiction triste (qui faisait recette dans les années 70). Harrison Ford, en pleine explosion planétaire avec Star Wars, casse immédiatement son image avec ce rôle au pays des robots disjonctés, au son de Vangelis. Attention: Chef d'oeuvre sous la pluie.
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Boum: Soirée dansante à domicile, pour laquelle une organisation s'impose: il faut pousser les meubles, installer la table du disque jockey, la boule à facette, les spots de couleur et le néon mauve. Pour que la soirée soit réussie, ne pas oublier la Bamba pour échauffer les esprits pré-pubères, le quart d'heure américain (où les filles invitent) et bien sûr les slows (où les garçons concluent. Et bien sûr le Pisang Ambon.
Boum (la): Film français de Claude Pinoteau (1980) avec Sophie Marceau, Brigitte Fossey,Claude Brasseur et Denise Grey aka Poupette.
Bible des eighties (à part peut être pour la musique des boums en question, qu'on voit bien que c'est des adultes qui ont fait le film). Victoire Beretton a treize ans et toutes ses dents, vu que son père est dentiste et sa mère fait des dessins humoristiques. Mais son arrivée dans le quartier du Panthéon ne se fait pas sans drames "J'ai rien à me mettre!", sans larmes "Que j'ai raccourci ma frange, vous l'avez même pas vu!" ou sans joies "Il t'a cassé la gueule, il t'as cassé la gueule, mais c'est génial, génial!.
Boum 2 (la): Sequel de la Boum (1982) avec les mêmes et on recommence avec Pierre Cosso. Vic va avoir seize ans, Pénélope a couché, Philippe Bertier sort avec Zabou de Récré A2. Tout est en place pour de nouveaux drames " Tu peux y aller j'en ai rien à foutre!", de nouvelles larmes " Mais c'était pas des coups durs justement, parce que j'étais bien, j'étais heureuse!", ou de nouvelles joies" Les Books? J'adore!".
Boum 3 (la): Pour info dans certains pays comme l'Italie, L'Étudiante (1988) avec Sophie Marceau et Vincent Lindon est sorti en tant que La Boum 3. Il tempo delle mele 3 pour être précis. Cela dit on ne voit pas trop pourquoi Vic qui habite au Panthéon prendrait une chambre dans une colloc pour étudier à la Sorbonne, trois mètres plus loin, mais bon...
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Brazil: Chef d'oeuvre visionnaire de Terry Gilliam. De l'ordre mondial à la chirurgie esthétique et de l'écologie à la nourriture: Tout est dit. Tout est là.
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Breakfast Club: C'est un peu comme La Boum, mais c'est pas explicable. Ce film a marqué toute une génération. Et est sûrement à l'origine de nombreuses séries et teenmovies qui ont suivi. Le pitch: Des adolescents se retrouvent en colle. Et refont le monde, ou font le monde si on préfère. À voir absolument, si vous voulez comprendre qui vous êtes, ou qui sont vos parents (en fonction).
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Bowie: On ne parle pas du génie de David , on le contemple simplement. Let's dance...
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Burlington: LA chaussette des BCBG. Si les jeans Chipie sont bien retroussés les Sébago Docksides laissent entrevoir ces losanges iconiques. Des Burligntons, plus on en a, plus on est désirable (question d'hygiène aussi).
Kate Bush: Il suffit d'écouter Running up that hill, Babooshka ou Wuthering Hills pour comprendre que la musicienne britannique est et restera l'une des plus grandes inspirations pour des générations de chanteuses, chanteurs et compositeurs. I rest my case...
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