Sans répit ni repos, tu sauves l'univers...
Ode à mon Coude
Oui Coude et je dis bien avec C majuscule,
Car c'est avec majesté que tu t'articules.
Tu me sauves la vie, à quoi bon le nier,
Sans toi je ne saurai dans quel recoin tousser...
Mais au delà de ça tu m'es encore utile,
Quand en bas de chez moi métro Hôtel de Ville,
Je veux rentrer mais ne puis user de mes doigts,
La faute à ce virus qu'on nomme Corona.
Tel un belier jadis tu enfonces les portes,
Allumes les lumières, et bien sûr fais en sorte,
Que mon derme ne touchât ni métal ni bois,
Et après tant d'efforts, je rentre enfin chez moi.
M'étant désinfecté et bien lavé les mains,
Je peux sereinement vaquer à mon train-train.
Car tu n'as de repos que quand je suis au lit,
Il reste le ménage, la cuisine pardi!
Tu touilles et tu remues le frichti quotidien.
Tu passes l'aspirateur, tu débouches le vin,
Tel un fidèle ami tu es omniprésent,
Et la pudeur m'oblige à me taire maintenant.
Ô Coude précieux, tu m'es indispensable,
Pour toujours à jamais te serai redevable,
Et si un jour prochain, loin du confinement,
Nous trinquons à la vie, et ce joyeusement,
Ce sera encore toi qui lèveras mon verre,
Sans répit ni repos, tu sauves l'univers...
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