Pas de panique.
Je ne me lance pas ici dans des analyses politiques hasardeuses, émotionnelles et approximatives.
Chacun son métier.
Mais au risque de défoncer des portes ouvertes, je voulais m'arrêter un instant devant un mur peint (vous me suivez?).
Allez hop, je me lance:
Il y a donc une chose qui m'a frappé durant ces derniers mois, au delà bien entendu du personnage lui-même, c'est l'imagerie qui a entouré sa campagne jusqu'à en devenir l'un des moteurs.
Pour avoir suivi plusieurs élections, je ne me souviens pas d'un t-shirt Al gore façon Magritte ou d'un poster de John Kerry "à la Van Gogh".
L'engouement qui a entouré le candidat démocrate devenu le 44 ème président des Etats-Unis a largement dépassé les frontières politiques dans tous les sens du terme.
Il en va de même pour les représentations multiples de Barrack Obama.
Elles sont à l'image-le pléonasme est ici choisi- du candidat, de son parcours, des ses origines, de ses convictions, en un mot de son histoire.
Empruntées à , ou plutôt issues de la street culture, du pop art, du graph et des affiches de jazz.
Ce n'est évidemment ni un hasard ni une coïncidence.
La plus connue sans doute a été réalisée par Shepard Fairey (aussi connu dans le graph sous le patronyme d'Obey).
Il fût d'ailleurs brièvement mais "musculairement" et "armement" arrêté lors de la convention démocrate à Denver pour affichage sauvage.
Ce puissant portrait réalisé aux couleurs de l'Amérique, auquel furent ajoutées les mot Hope et Change, est très vite devenu une icône (le mot est lâché).
Car, comme vous l'avez vu, avant même que ne s'écrive son histoire de président, Barrack Obama est déjà l'objet d'une certaine forme de culte.
Il incarne davantage des valeurs idéologiques que politiques, et l'espoir qu'il porte est de franchir des barrières, notamment des barrières dogmatiques.
Voici encore ce portrait troublant qui fusionne Lincoln et Obama, par Ron English.
Les symboles furent nombreux, preuve que la quête de sens est à nouveau très forte, et universelle.
Dans le genre porte ouverte, ça s'est pas mal...
Hillary par Andy, ça vous dit?