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2021-12-06

Amour, Guirlandes et Beurre Salé (+15)

 



Moi, mes selfies and I...


Ok, ok, bonnes gens. Par la volonté de la foule en délire, voici un nouvel épisode annuel de cette désormais haletante et palpitante saga (c'est l'âge qui veut ça).

Il faut vous dire qu'on a hésité à l'écrire cette année. Oui, franchement le coeur n'y était pas, si j'ose dire. On sait que depuis trois ans maintenant, la période des fêtes n'est pas dans ma famille à proprement parler la saison préférée. 

Mais qu'à cela ne tienne, tel une boule qui ne tient qu'à une épine, tel une guirlande qui clignote uniquement à cause d'un faux contact, il faut bien repartir à la charge, et affronter dindes et dragons (faites bien la liaison), bulles et restrictions, tempêtes et surconsommation...

Test PCR (plan cul régulier?):

On est toujours là et c'est déjà ça. Certes on s'est enfoncé plus de cotons tiges dans les narines en deux ans que dans les oreilles depuis la naissance (oui j'exagère mais c'est tout l'intérêt), et comme arrive le temps des bonnes résolutions, ma vie va prendre un nouveau tournant: celle d'une existence e plus pépère encore, plus calme et plus ennuyeuse que jamais, dans une quête d'une sérénité quasi soporifique marquée sporadiquement par la pratique du sport justement. À moins que...

Après XYZ variants, on peut tout de même se poser la question de l'intérêt de rendre une population accroc aux injections. Mais bon...

En tout cas, si le travail est vraiment la santé, cher Henri Salvador (alerte référence du 20 ème siècle), je suis au top de ma forme, car je ne fais PLUS QUE BOSSER.  Oui, ça et ... on y vient.


Amours antigéniques:

Ce début d'année 21 a donc été marquée par un événement tant inattendu que redouté: le retour au célibat. Inutile de s'étendre voire de s'étaler ici sur les raisons du coeur: un râteau est un râteau, une gamelle est une gamelle, un mur est un mur, une rupture est une rupture.

Restons amis donc, mais plus amants. Restons aimants mais à distance suffisante pour ne plus être attirés l'un par l'autre. Restons en contact mais pas physique, mais pas trop cérébral non plus histoire de ne pas se prendre la tête. Passons de 100 % à 0,01 % sans passer par la case crise de manque (on en revient aux injections). 

En ça on peut dire que la distanciation sociale a beaucoup fait pour faciliter le bon déroulement des ruptures. c'est un bon entraînement avant un gros match. 

Et comme il est agréable de redécouvrir le célibat dans sa version 2.1, ou plutôt variant Omega.

Oh, méga facile de rencontrer quelqu'un en ce moment:

- Bonjour, tu veux prendre un verre?

- Je peux voir ton pass sanitaire? 

En temps normal, avant de pouvoir laisser entrer quelqu'un dans son coeur et inversement, faut déjà passer par une batterie de tests. Aujourd'hui, avant de pouvoir embrasser une personne faudrait déjà pouvoir la voir à visage découvert.


Netlix and the city:

Cela fait maintenant quelques années que ma télé est un objet purement décoratif. J'ai dû même l'allumer une fois, juste pour être certain qu'elle fonctionnait encore. Je sais que la télécommande est sous mon lit, mais je n'ai pas envie d'aller la récupérer.  Ma télé 'est un bibelot dont j'enlève régulièrement la poussière juste pour dire que je ne regrette rien.

Ce qui ne m'empêche pas de mater des séries sur mon ordi évidemment. Mais si certains disent que Netlix est le nouvel opium du peuple, alors je ne suis pas complètement stone, parce ce que cette année aucune série ne m'a fait triper. J'attends donc 22 avec impatience pour pouvoir dire: And just like that je suis en manque de House of the Dragon! Je n'aurais plus qu'un seul hobbie:  Obi, one, Kenobi. Oui, à moins bien sûr que je lui fasse des infidélités avec Boba Fett et the Mandalorian

Et sous le soleil de Beverly Hills, on continuera à se refaire le nez, à se tirer les cheveux, et à se casser les dents pour certaines. Il est plus real d'être une housewife quand on est en cours de divorce avec un avocat au banc des accusés, fauchée (ou presque), et  qu'on fuit comme la peste et la covid 19 réunies. On ne peut parfois pas toujours avoir le beurre, sans parfois payer une addition salée.

Bref en attendant ces beaux jours, on bande annonce à l'idée. 

Et pour ce qui est des réseaux sociaux: voilà. Tout est dit. Maintenant, ça ne fait plus que ressasser. 


Fééri.es:

Faut-il qu'on vous le dise, les amis fondent avec les années comme neige au soleil. Il n'est donc plus nécessaire de les enduire plein d'erreur avec vos fausses tendances déco Noël à l'heure  du déjeuner. Dommage, on leu aurait bien proposé un sapin feng shui (décoré avec  de la terre, du métal et du gaz avant d'y mettre le feu et de l'éteindre avec de l'eau). Ou un sapin SM (en latex, avec des guirlandes de cuir et des anneaux au bout des branches). Ou un sapin nudiste même pas décoré, même pas coupé, même pas acheté non plus resté dans la forêt. Ou un sapin Iel, non binaire et inclusif, avec des anges partout (les anges n'ont pas de sexe).


Christmas Corporation: 

Et justement les cadeaux seront tirés au hasard cette année, tous genres confondus. Parce ce qu'on s'en fout de posséder à Noël dans ma famille, le plus important est de partager. Une table surtout, avec semble-t-il cette année un fumet de gibier dans l'air. Mélangé à des produits de saison. Ça laissera plus de dindes à s'arracher pour les autres au supermarché. Après le black friday, vient le red and green saturday. Ventes aux enchères d'huîtres plus ou moins fraîches au rayon engueulades entre poissonnières,  concours de lancé de bûches à la caisse, jugements de Salomon pour savoir à qui appartient la dernière nappe en papier imprimé motif Bambi de Noël. Le tout pour baigner dans un jus de cadeaux, réduction de l'idée de partage à celui de possession. Consommé de consommation avec ses croutons qui comblent les silences plus ou moins gênants du néant qu'on a à se dire, et encore seulement une fois par an.

Loin de tout ça, une famille va profiter du simple plaisir d'être ensemble.


En résumé:

Qu'on soit triple dose ou simple consommateur,

Variant célibataire ou artichaut du coeur,

Accroc au botox ou phobique des aiguilles de sapin,

Fétichiste des Manolo Blanik ou fan des Targaryens,

Qu'on soit génération XYZ ou sado maso de la déco,

Jedi en cavale ou chevalier écolo,

Amants démasqués ou princesses déchues,

Petit faon innocent ou grand fluide au cul nu,

Qu'on soit roi aux mines d'or, écuyer aux mains d'argent,

Narcisse aux mille selfies ou solitaire un peu trop transparent,

En cette fin d'année, rien n'est joué, tout est permis.

Le droit de dire je t'aime, le pouvoir de dire merci.

Merci à ceux qui nous supportent et nous serrent les coudes,

Ceux qui répondent présent à l'appel des dalmates,

Solidaires et unis, chaleureux et généreux,

Car même s'ils n'ont pas toujours les poches pleines de billets verts et de rubis rouges, 

Ils se démènent, ils se déplacent, ils se mobilisent, ils se bougent,

Ils ont de l'or dans les mains qu'ils tendent,

Ils sont des étoiles pour les yeux qui les contemplent.

Pour que dans ce mode où l'individu prend l'intérêt général comme alibi,

Les valeurs du partage ne sombrent jamais dans l'oubli...


Je vous embrasse sur la bouche et sous le gui.

Et vous dis à bientôt pour de nouvelles aventures...

Lire les autres Amour, Guirlandes, et Beurre Salé.





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