Röyksopp & Robyn: Faites l'amour 2 fois, pas la guerre de 3.
L'alliance du vigoureux duo norvégien et de l'elfe suédoise pour un EP sous le signe de la communauté de l'anneau et des biens.
Bon, on vous prévient tout de suite: si vous n'aimez pas l'electro pop, vous pouvez cesser immédiatement cette lecture et reprendre le cours normal de vos activités.
Mais en ce mois de Juin 14: TIME 2 DANCE, voilà qui comble exactement nos attentes.
Une alliance à cinq titres, et pur bonheur à plus d'un...
C'était écrit nulle part et pourtant: l'Inderstructible Robyn et les Röyksopp (Remind Me comment ça se prononce?) étaient fait pour collaborer.
En résulte un EP donc, qui au delà du titre locomotive Do It Again, formaté en tube, révèle bien plus d'un trésor pour les oreilles entre ouvertes et pour les yeux à moitié fermés.
L'ouverture ce film imaginaire, situé quelque part ente Tolkien et Mad Max, se fait par la grande porte avec Monument (mon préféré) qui porte aussi bien son nom.
Près de dix minutes pour plonger dans le mystère.
La prêtresse vous accueille sur le perron avec ses imprécations:
I will let this monument represent a moment of my life.
On y pénètre donc comme dans un épisode d'Ulysse 31.
Le saxo (qu'on vous a déjà dit que c'était hype) vous porte donc aux nues.
Say It amène un changement brutal dans le déroulement des événements, avec un beat à l'impératif.
Petite leçon de danse et de dictée magique au vocoder:
I want you.
On rentre dans le vif du sujet avec cette sex machine (et je reste poli).
Mais ce n'est pas encore l'orgasme.
On ne reprend pas son souffle avec Do It Again, que toutes les chanteuses auraient aimé qu'on leur écrive un tube aux mensurations aussi avantageuses.
It hurt so good.
Explictit lyrics où on retrouve Robyn là où on l'avait laissée dans Body Talk avec Dancing On My Own, sauf que maintenant elle n'est plus seule.
Let's not be friends.
Faites l'amour 2 fois, pas la guerre de 3.
On allumerait bien une cigarette sur Every Little Thing, ballade post apocalyptique (ou animal triste?).
Cette fois, c'est la mélancolie de la chanteuse qu'on retrouve avec joie.
Sans oublier les sons reconnaissable de Röyksopp (que nous on savait que Kavinsky/Drive avait réinventé).
Et on reste dans cette ambiance limite American Gigolo pour le dernier gros morceau:
Inside the Idle Hour Club (le club des heures chaumées?!) ce sont les dix dernières minutes d'un temple à l'heure de la fermeture, d'une fin de nuit folle ou d'amour ou les deux.
Des ronds de fumée, une ville au petit matin, un taxi la fenêtre ouverte.
Le livre se referme.
Elle n'a pas dit aurevoir, n'a pas laissé son numéro.
Il faudra donc y revenir très vite.
Let's do it again.
Lire les autres en boucle.
Bonus: la lyrics vidéo de Do It Again et le teaser de Monument, le(s) clip(s) asap.